Avant de retrouver le PSG en Ligue des champions, le Barça a réussi une première remontada en Coupe du Roi face au FC Séville. Suffisant pour effrayer les Parisiens ?
À l’instar de Luis Enrique après le 0-4 de 2017, Ronald Koeman a peut-être redonné un peu d'espoir aux siens en changeant de système de jeu. Face au FC Séville, en Liga le week-end dernier (2-0) comme en Coupe du Roi mercredi soir (3-0), le Barça s’est présenté en 3-5-2 avec un onze de départ qui n’a pas bougé entre les deux rencontres.
Un nouveau système
Devant Ter Stegen, c’est une défense à trois qui s’est donc installée avec Piqué dans l’axe, encadré par Mingueza et Lenglet. Devant ce premier trio, Busquets, Pedri et De Jong ont conservé leurs places, tout comme Dest et Alba, désormais installés un peu plus haut dans les couloirs en tant que pistons. Au-delà du système de jeu, la véritable nouveauté du onze de départ se situe aux avant-postes avec la titularisation d'Ousmane Dembélé, préféré à Griezmann ou Braithwaite pour occuper la pointe de l'attaque.
Répondre à l’infériorité numérique
Face au Paris Saint-Germain, le principal problème du Barça s’était situé dans l’entrejeu. Si Busquets, Pedri et De Jong quadrillaient la zone, c’est l’ensemble du collectif blaugrana qui s’était révélé incapable de mettre sous pression les milieux de terrain parisiens.
Installé dans le rond central, dans une zone sans adversaire direct entre Messi, Pedri et De Jong, Leandro Paredes s’était régalé. La mobilité de Verratti, couplée à la compétence de Marquinhos et Kimpembe dans la tenue du ballon, avait vite fait de couper court aux ambitions barcelonaises en termes de pressing et de récupération du ballon dans cette zone.
Contrairement à 80 ou 90% des rencontres qu’il avait disputées jusque-là, le Barça s’était retrouvé contraint de partager la possession avec son adversaire. Et comme il n’était absolument pas armé pour faire face à des temps faibles, sa