Au coeur des analyses de match aujourd'hui, l'intensité a toujours été difficile à mesurer sur le plan statistique. Mais grâce aux "pressions" de chez Statsbomb, il est désormais possible d'y voir plus clair et de déceler les maîtres et autres moteurs du pressing. Analyse sur la saison 2021/22.
Le pressing dans les cinq grands championnats
Avant d’aborder les cas individuels, il est intéressant de s’arrêter sur l’intensité générale dans les cinq principaux championnats européens car tous ne sont pas égaux en termes de pressings déclenchés par match.

La Premier League a beau être érigée en modèle dès qu’il s’agit de parler d’intensité, c’est bien la Bundesliga qui est assez largement en tête sur cette métrique (157,99 pressions réalisées en moyenne par équipe). Sur les 30 formation en tête dans ce domaine, neuf viennent d'Allemagne et le Bayern domine assez largement les débats. Seul le Leeds de Bielsa parvient à le talonner alors que Cologne, Dortmund, Leipzig, Francfort et Gladbach suivent au sein du top 10.
Notons au passage que ces données diffèrent de celles présentes sur fbref.com du fait qu’elles sont ajustées en fonction de la possession de balle. En valeur absolue, le Bayern Munich n’est que 50e question pressings déclenchés par match… mais personne ne presse aussi fréquemment que lui lorsque la possession est dans les pieds adverses.

Évidemment dominateur, Le Bayern réalise une grande partie de ses pressions dans le dernier tiers, souvent à la perte du ballon, et partage cette particularité avec d’autres équipes de tête dans leurs championnats respectifs : Liverpool, Manchester City et… le PSG.

L’absence de locomotives espagnoles (Real Madrid ? FC Barcelone ?) et italiennes (AC Milan, Inter,