Face à une équipe nantaise dans la réaction, l’OGC Nice a buté pendant 90 minutes sans trouver de solutions. Analyse des limites (d'un soir ?) des Aiglons.
Au coup d’envoi de la finale de Coupe de France 2022, aucune surprise n’était à signaler sur le plan des systèmes de jeu. Côté niçois, Christophe Galtier ne dérogeait pas à son traditionnel 4-4-2 avec ses titulaires du moment, à l'exception de Benitez dans les buts : Bulka - Lotomba, Todibo, Dante, Bard - Boudaoui, Rosario, Thuram, Gouiri - Delort, Dolberg. Même chose côté nantais, Antoine Kombouaré reconduisait le 3-5-2 découvert au soir d’une belle victoire face au Paris Saint-Germain : Lafont - Coco, Castelleto, Girotto, Pallois, Merlin - Chirivella, Moutoussamy, Blas - Kolo Muani, Simon.
❤️ 𝑪𝒐𝒖𝒑 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒕𝒂𝒄𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 ❤️
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) February 22, 2022
Cette semaine, @FlorentToniutti analyse la tactique mise en place par le @FCNantes d'Antoine Kombouaré pour faire tomber le @PSG_inside 👨🏫#CDCTactique pic.twitter.com/gqGVmDErmQ
La bataille des couloirs :
Les premières minutes ont toutefois révélé un FC Nantes bien plus prudent que lors de ce fameux match face au PSG. À l’exception de quelques séquences de pressing à la perte lorsque leur bloc était déjà haut, les Canaris ont laissé l’initiative du jeu à leurs adversaires (59% de possession pour Nice dans le premier quart d'heure… et au bout des 90 minutes). Simon et Kolo Muani fermaient l’axe mais ne mettaient pas de pression particulière sur Todibo et Dante, ni même sur Rosario ou Thuram lorsque ces derniers recevaient le ballon dans leur zone.
Derrière le premier rideau, les cinq défenseurs et les trois milieux nantais formaient deux lignes qui laissaient des espaces aux Niçois des deux côtés du terrain. Dès lors, les points d’entrée dans la moitié adverse pour les Aiglons se nommaient Jordan Lotomba et Melvin Bard.
Devant eux, une particularité à signaler : Gouiri et Boudaoui se positionnaient dans les demi-espaces au lieu de se comporter comme de véritables ailiers. Ils offraient ainsi des relais intérieurs en comptant sur Dolbert et Delort pour fixer les défenseurs nantais et ainsi créer un surnombre autour de Moutoussamy.