Après deux ans de purgatoire, Toulouse retrouvera l’élite lors du prochain exercice après une saison historique. Meilleure attaque et deuxième meilleure défense de Ligue 2, le Téfécé a fait tomber de nombreux records et enfin effacé la frustration du barrage perdu en mai dernier face à Nantes (défaite 1-2 puis victoire 0-1).
Côté jeu, Philippe Montanier organise le TFC en 4-2-3-1 avec ballon et en 4-4-2 sans. Un système classique en possession avec le double pivot Spierings - Van den Boomen, renforcé par les ailiers Ratao et N’Goumou (ou Onaiwu) qui s'alignent sur les séquences sans ballon. Un cran plus haut, le milieu le plus avancé qu’est Dejaegere (ou Denis Genreau) s'installe aux côtés de Healey pour former une ligne de deux.
Le pragmatisme du jeu long
Si la qualité individuelle et collective de la Ligue 2 peut être très inégale, le Tef a affiché une vraie homogénéité tout au long de la saison. Au-dessus du lot sur tous les plans, les Violets ont parfaitement exploité leur supériorité technique en montrant beaucoup de pragmatisme. Grâce à un effectif bien construit et fourni pour exploiter les qualités de chacun, Toulouse s'est appuyé sur le jeu long de Branco van den Boomen et les très bons pieds de Rasmus Nicolaisen ou Anthony Rouault pour jouer verticalement vers des éléments capables de prendre la profondeur comme Healey, Dejaegere et Ratao… ou pour isoler Nathan N’Goumou côté droit, lui qui est redoutable dans le un-contre-un.
Quand les hommes de Montanier décident d'allonger, il n’est pas question de hasard ou de manque de solutions. Il s'agit de phases étudiées et travaillées. Preuve en est l’ailier côté ballon qui décroche afin de libérer un espace dans son dos, espace qui est alors attaqué par un partenaire lancé.