Manchester City 2-0 Paris SG : si près, si loin

Écrit par F.Toniutti, le 6 mai 2021 à 11:36. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Manchester City 2-0 Paris SG : si près, si loin

Pas de miracle à l’Etihad Stadium : face à une équipe de Manchester City plus flexible qu’auparavant, le PSG n’a pas réussi à renverser le résultat du match aller.

À l’aller, les Parisiens avaient gâché une très bonne première période en se laissant submerger après la pause. Incapables de se défaire du pressing des Skyblues, ils avaient abandonné la possession (35%) et laissé l'adversaire s’installer dans leur moitié de terrain. 

Fort de son avantage d’un but acquis à l’extérieur, Manchester City pouvait s’avancer en confiance au retour. L’un de ses points forts, la capacité à contrôler le rythme, devait en théorie lui permettre de vivre un match retour “tranquille” (même si ce n’est jamais vraiment possible lorsque l’on parle d’une demi-finale de Ligue des champions). 

Le PSG était en tout cas condamné à montrer autre chose, d’autant plus en ayant perdu Kylian Mbappé sur blessure entre temps. Réussir à s’extirper du pressing et surtout empêcher les Anglais de mettre en place leur possession défensive : tels étaient les deux premiers objectifs à remplir pour commencer à croire en la qualification. 

Paris, toujours à l’aise sous pression...

Et si l’on s’arrête sur ces deux points, il serait difficile de dire que les Parisiens ont fait un mauvais match. Au moment de repartir de Navas, ils ont souvent été récompensés de leur patience avec le ballon en refusant le piège du football direct dans lequel ils étaient tombés et avaient été dominés à l’aller. 

Cette fois, lorsque le jeu allait d’un côté à l’autre, les joueurs de la capitale n’hésitaient pas à rebrousser chemin et repasser par leur gardien de but pour “refaire un tour”. Objectif : conserver la balle en attendant qu’une ouverture se présente pour une passe courte vers les milieux de terrain, Paredes ou Verratti. L’Italien est ainsi passé de 10 à 27 ballons touchés dans ses 30 mètres entre les deux rencontres et a été un élément-clé dans les deux premiers tiers du terrain. 

Les 110 ballons touchés par Verratti dans le match (note : Paris attaque de la droite vers la gauche). 

Autre comparaison marquante entre l’aller et le retour : le pourcentage de pressions réussies par Manchester City. À l’aller, les hommes de Pep Guardiola en avaient tenté 194

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