Où en est le Danemark ?

Écrit par M.Ribeiro, le 26 novembre 2022 à 14:00. Mis à jour le 26 novembre 2022 à 14:19.

Où en est le Danemark ?

Tenus en échec (0-0) face à une Tunisie agressive et bien organisée, les Danois ne sont pas rentrés dans ce Mondial comme ils l'auraient souhaité.

Après une campagne de qualifications presque parfaite (neuf victoires en dix matches) et deux succès face à l’équipe de France en Ligue des Nations cette année, les hommes de Kasper Hjulmand semblaient préparés au mieux pour aborder cette Coupe du monde si particulière. Avec huit organisations différentes utilisées sur leurs neuf derniers rencontres – pour sept victoires –, ils font preuve d’une polyvalence et d’une flexibilité extrême. 

Didier Deschamps l’a d’ailleurs évoqué en conférence de presse vendredi : “C'est une équipe qui a toujours la capacité de changer de système, ce qui peut amener des difficultés différentes.” Une remarque reprise par l'adjoint du sélectionneur danois, Morten Wieghorst : “Tactiquement, nous sommes flexibles et nous avons une équipe solide. Nous travaillons les uns pour les autres et nous avons des joueurs de qualité. Nous avons des joueurs qui peuvent faire la différence contre n'importe quel adversaire.” Mais alors si le Danemark est talentueux, multifonction et efficace sur ses derniers matches, comment la Tunisie a-t-elle résisté ?

Densité, supériorité, intensité

À l’image du tacle rageur d’Aïssa Laïdouni dans les pieds de Christian Eriksen après 54 secondes de jeu, les Tunisiens ont très vite montré au Danemark qu'ils allaient mettre beaucoup d'intensité et d’agressivité. Et au-delà de cet engagement de tous les instants, c’est tactiquement et structurellement que les Aigles de Carthage ont gêné le demi-finaliste de l’Euro 2020. 

Organisés en 3-4-2-1, ils ont bloqué le 3-5-2 (et 3-4-3) scandinave. Au menu : de la densité à l'intérieur pour isoler Højbjerg et Eriksen, des défenseurs centraux capables de sortir haut et beaucoup d'agressivité dans les couloirs pour forcer les supériorités numériques. 

Le Danemark a bien tenté de réagir en intégrant Kasper Schmeichel à la relance pour apporter un précieux +1, en faisant décrocher Andreas Skov Olsen côté droit pour tenter de progresser par cette zone, ou en faisant entrer Andreas Cornelius afin allonger sur un point d'appui… en vain. La différence aurait pu venir d'une combinaison sur corner à la 70e minute mais l'ancien attaquant

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