Zoom sur deux éliminés de la semaine européenne aux parcours bien différents. Si Monaco n’y a jamais vraiment cru, l’Ajax avait tout pour continuer l’aventure.
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Quel projet offensif pour Monaco ?
En début de saison, l’approche tactique de Niko Kovac semblait avoir perdu en pertinence. En surprise, peut-être, même si des équipes comme l’Atalanta montrent qu’on peut faire la même chose depuis des années sans qu’un antidote ne soit trouvé. Le coach monégasque a adapté sa structure, changé les hommes et, faute de progrès net, perdu son poste. Philippe Clement l’a remplacé avec, dans ses bagages, la promesse d’un football offensif capable de ramener des résultats plus conformes aux ambitions locales. De révéler les potentiels, aussi, le projet n’ayant de sens que si les recrues prennent de la valeur. Le problème, c’est qu’il est aujourd’hui difficile de savoir où va Monaco, éliminé de la Ligue Europa par Braga (0-2, 1-1) sans qu’il n’y ait grand-chose à dire.
La première déception vient de l’adversaire. Si les Portugais ont des qualités et quelques bons joueurs, ils n’avaient impressionné personne pour arriver à ce stade. Deuxièmes de leur groupe pour un point dans une poule avec l’Étoile Rouge de Belgrade (éliminé par les Rangers jeudi sans jamais rivaliser), Midtjylland (sorti en barrage de C4 par le PAOK dans la foulée) et Ludogorets, une position conservée par miracle grâce au match exceptionnel du portier du club bulgare face aux Danois lors de la dernière journée, ils ont ensuite sorti le Sheriff Tiraspol aux tirs au but (0-2, 2-0, 3-2 tab). Rien d’incroyable pour des Monégasques qui ont frôlé la qualification pour la Ligue des champions et ont ensuite battu le PSV et la Real Sociedad, à condition de maîtriser son jeu. Ce qui n’est visiblement pas le cas de l’ASM, qui aime mettre du monde dans les 30 derniers mètres adverses mais ne sait pas quoi faire ensuite. Ce n’est pas un hasard si la seule victoire obtenue lors des huit derniers matches l’a été à Marseille (1-0), adversaire qui attaque et laisse des espaces.
Cette incapacité à faire des différences face aux blocs regroupés n’avait pourtant rien d’annoncé. Le nouveau coach, champion lors des trois dernières saisons en Belgique, était favori chaque semaine et devait trouver un moyen de faire des différences. L’ambition offensive nécessaire pour battre des plus petits n’était pas mise au placard en milieu de semaine, le PSG ayant notamment expérimenté le pressing de Bruges à la fin de l’été (1-1)… avant que la hauteur de la ligne défensive ne se retourne contre une formation qui encaissa 18 buts lors des quatre dernières journées. Sur le papier, Monaco avait tout pour être fort contre les faibles et faible contre les forts. Le club du Rocher est actuellement faible contre tout le monde et ne semble pas savoir où il va. Le 4-1-4-1 d’il y a quelques semaines, dont