Au menu : Les Blues dressent les barbelés et Leeds cherche l’inspiration

Écrit par C.Kuchly, le 31 août 2021 à 19:51. Mis à jour le 3 décembre 2021 à 14:42.

Au menu : Les Blues dressent les barbelés et Leeds cherche l’inspiration

Édition très britannique pour cette première de la saison, avec de l’envie mais moins de fluidité que dans les gros matches du printemps dernier.

Chelsea et le bloc bas

Le duel attendu entre Romelu Lukaku et Virgil van Dijk a bien eu lieu, et le premier a eu du mal à prendre le dessus, en tout cas plus que sur Joël Matip. Au-delà de ce choc entre deux beaux bébés, plutôt remporté par le second – dans des proportions qui n’ont rien d’incroyables mais tranchent avec les galères de ceux qui croisent habituellement le Belge –, le match entre Liverpool et Chelsea (1-1) a été une bonne publicité pour le travail de Thomas Tuchel. Il n’en avait pas besoin, la façon dont il a transformé les Blues en un temps record parlant pour lui, mais les investissements estivaux doivent permettre de jouer le titre. D’où une certaine curiosité sur sa capacité à répondre aux problèmes posés par les gros de la Premier League, notamment des Reds qui ont retrouvé les jambes leur permettant de presser comme des possédés.

Lors de la première partie du match, jusqu’à l’expulsion de Reece James et l’égalisation de Mo Salah, Chelsea n’était pas impressionnant. Pas au niveau de certains grands rendez-vous du printemps dernier en tout cas, la difficulté à sortir les ballons depuis l’arrière n’empêchant pas des bonnes situations en transition quand les récupérations étaient faites un cran plus haut. Avec un peu plus d’adresse de Lukaku dans la dernière passe (un problème bien plus grand que les quelques duels perdus dos au jeu), le score aurait pu être bien plus lourd, et le passage à dix un peu plus anecdotique. L’intégration de l’attaquant n’a pas de raison de mal se passer, même si on a envie de revoir Kai Havertz en pointe entouré de joueurs prenant la profondeur. Ses partenaires sont capables de construire proprement depuis l’arrière et les victoires n’ont jamais été dépendantes d’un réalisme impossible à maintenir. Logique, puisque Timo Werner était titulaire.

Plus que la première période, c’est la deuxième qui rend optimiste pour la suite. Face à un adversaire en supériorité numérique, la défense n’a quasiment rien concédé. Quelques tirs à vingt mètres, généralement bien partis mais qui sonnaient comme un aveu d’impuissance. Des centres, beaucoup de centres, avec un ballon qui peut être dévié à force de naviguer en zone dangereuse… Mais, là aussi, il s’agit de phases au taux de conversion très modeste. Passés du 3-4-3 au 5-3-1, avec Thiago Silva entré en défense et Mount-Jorginho-Kovacic derrière Lukaku, les Londoniens ont démontré une maîtrise du bloc bas de plus en plus rare dans le football moderne. Le genre de performances défensives qui ont fait la légende de l’Atlético moderne et réduisent nettement les possibilités de subir les désormais fameuses « remontadas ». D’autant qu’il y a aussi eu

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