Que vaut vraiment l’équipe de France ?

Écrit par M.Ribeiro, le 8 décembre 2022 à 14:00.

Que vaut vraiment l’équipe de France ?

Qualifiée pour les quarts de finale du Mondial pour la troisième édition consécutive, l’équipe de France s'apprête à retrouver l’Angleterre samedi soir (20h). Après avoir livré deux partitions entrainantes face à l’Australie et au Danemark, les Bleus ont depuis disputé deux matches plus ternes face à la Tunisie et la Pologne. Alors, que valent-ils vraiment ?

Le repositionnement de Griezmann au milieu, la titularisation d’un Upamecano précieux avec le ballon, la rentrée forcée mais gagnante de Théo Hernandez face à l’Australie pour dynamiter encore un peu plus le côté gauche, l’adaptation défensive face au Danemark avec la position intérieure de Dembélé… Tous ces facteurs quasiment inédits en 10 ans avaient pour but de transformer une équipe de France décimée en une formation viable et dangereuse. 

L’entame de tournoi des Tricolores a donné raison à Didier Deschamps. Malgré quelques trous d’airs, la France a maîtrisé, dominé et gagné ses deux premiers matches. Mais la tendance a légèrement changé. Après une performance catastrophique face à la Tunisie (0-1), qui semblait plus résulter des changements opérés pour faire souffler les cadres, les Bleus n’ont pas convaincu non plus face à la Pologne (3-1). Avant d’affronter l’un des plus gros poissons de cette Coupe du monde, l’heure est au bilan.

La gauche caviar 

Initialement prévu pour Lucas Hernandez, en témoigne le onze de départ face à l’Australie, le flanc gauche est revenu à son frère Théo suite à la blessure du défenseur du Bayern Munich. Si le poste est le même, le profil est opposé : bien plus pointu, tranchant et disponible offensivement, l’ancien Merengue apporte des solutions offensives que son frère, habituellement défenseur central, n’offre pas – malgré de belles performances à ce poste sous le maillot bleu. 

Outre ses qualités intrinsèques impressionnantes, la bombe de Milan ouvre surtout des possibilités à ses partenaires. Il permet à Kylian Mbappé de se positionner plus à l’intérieur grâce à sa capacité à occuper le couloir. Il peut aussi exploiter l’excellent pied d’Upamecano, parfaitement orienté pour servir Théo dans l’espace.  Enfin et surtout, il est l’un des seuls joueurs à pouvoir suivre la fusée Mbappé en transition, à l’image du premier but inscrit face au Danemark. Dans cette rencontre, l'attaquant a été flashé à 35 km/h et le latéral à 34. Une complicité confirmée par Hernandez : “On se cherche tout le temps avec Kylian. J'ai envie de vite le trouver. Quand il m'a donné le ballon face aux Danois, je sentais qu'il était derrière”.

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