23 Bleus qui n’ont jamais joué de CM (2/2)

Écrit par B.Colombari, le 9 novembre 2022 à 14:00. Mis à jour le 24 novembre 2022 à 11:54.

23 Bleus qui n’ont jamais joué de CM (2/2)

Et si on constituait une liste alternative, celle des internationaux A qui auraient eu le niveau pour jouer une CM, mais qui ne l’ont jamais fait ? Certains l’ont manquée pour quelques mois, d’autres ont été forfaits sur blessure, d’autres enfin sont tombés au mauvais moment. Deuxième partie de notre liste subjective et affective.

Si on compile toutes les listes de l’équipe de France lors des 15 Coupes du monde auxquelles elle a participé, on arrive à 242 joueurs différents, certains en ayant joué plusieurs, comme Henry (4), Thuram, Barthez, Zidane, Vieira, Trezeguet, Bossis, Rocheteau, Battiston, Platini, Mattler et Delfour 3, etc.

Mais 59 d’entre eux n’ont pas disputé une seule minute, tels Rami et Aréola en 2018, Ruffier, Cabella, Mangala ou Landreau en 2014, Lama et Charbonnier en 1998, etc.

Donc, 183 internationaux français ont joué au moins un des 66 matchs de Coupe du monde depuis 1930. Comme ils sont actuellement 930, cela signifie que 19,7% des Bleus sont concernés. Et 747 n’ont jamais joué en Coupe du monde, dont 688 qui n’ont jamais fait partie d’une liste.

Sur ces 688, voici la suite des 23 qui auraient certainement eu le niveau nécessaire pour y participer, et qui ont été en activité dans des périodes où la Coupe du monde existait, ce qui exclut de fait tous ceux, et ils sont nombreux, à avoir terminé leur carrière avant 1930. Exit donc Eugène Maës, Pierre Chayriguès, Jules Devaquez ou Lucien Gamblin. 

Larbi Ben Barek (1938 et 1954)

La perle noire, comme on surnommait à l’époque le Marocain, est vraiment mal tombé : il débute en sélection en 1938 contre l’Italie, mais c’est lors du match amical de décembre à Naples, et pas pour le quart de finale de Coupe du monde en juin à Colombes. Il a alors 21 ans et brille à l’Olympique de Marseille. Mais sa carrière est coupée en deux par la guerre (il retourne au Maroc) et, quand il s’épanouit en sélection, celle-ci renonce à l’édition 1950 pour laquelle elle avait été repêchée. Ben Barek est alors en Espagne, à l’Atlético de Madrid. Il rejouera une toute dernière fois en octobre 1954 à Hanovre contre la RFA, quatre mois après la Coupe du monde en Suisse. 

René Vignal

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