Sous les projecteurs : Jhegson Mendez, Hassan Al-Tambakti et Aïssa Laidouni

Écrit par F.Toniutti, le 24 novembre 2022 à 14:00.

Sous les projecteurs : Jhegson Mendez, Hassan Al-Tambakti et Aïssa Laidouni

Dans toutes les grandes compétitions, la phase de poules est une occasion de rêve pour se révéler aux yeux du monde entier. Voici trois joueurs qui n’ont pas eu froid aux yeux pour leur entrée en lice dans le tournoi qatari.

Jhegson Mendez, l’autre métronome 

À quelques centimètres près, son Mondial aurait pris une tournure bien différente : auteur d’un tacle très (très) engagé dès la deuxième minute de jeu face au Qatar, Jhegson Mendez a annoncé la couleur. Si la Premier League a découvert ces derniers mois son coéquipier Moises Caicedo, le milieu de 25 ans compte bien profiter de l'épreuve pour se faire connaître au-delà du continent américain. Une idée brillante puisque son contrat avec le Los Angeles FC se termine le 1er janvier prochain…

Au cœur du 4-4-2 équatorien aux côtés de Caicedo, Mendez se distingue avant tout par son volume défensif. Solide sur ses jambes, il n’a quasiment jamais subi les duels, face à des adversaires certes en-deçà sur le plan physique. Ses 12 ballons récupérés ont fait de lui l’Équatorien le plus prolifique dans le domaine, à égalité avec le défenseur Felix Torres. 

Au-delà des chiffres, c’est au moment de la transition défense-attaque que Mendez s’est mis en lumière par sa capacité à basculer rapidement d’une phase à l’autre. 

Mendez anticipe la passe intérieure vers le Qatari placé entre les lignes. 
En taclant pour intercepter le ballon, il trouve son partenaire Plata dans le couloir droit. 
Mendez se relève vite et reçoit de nouveau le ballon. En deux touches, il lance la transition vers Estrada. Au bout de l’action : le penalty permettant à Valencia d’ouvrir le score. 
Suite à un ballon perdu par le Qatar dans l’entrejeu, Mendez jaillit et lance en une touche Ibarra vers le but adverse. 

En accélérant les transitions, Mendez s’est parfaitement fondu dans le plan de jeu de ce premier match. Sitôt le ballon gagné, les ailiers Ibarra et Plata prenaient rapidement les couloirs tandis qu’Estrada offrait un relais dans l’interligne en soutien de Valencia. Un schéma que l’on risque de revoir lors des sorties face aux Pays-Bas puis au Sénégal, deux nations qui devraient prendre l’initiative du jeu et la possession. 

Et avec le ballon ? Moins coté que Caicedo, présenté dans notre guide audio ultime de la Coupe du monde, Mendez tient le rôle le plus confortable dans l’animation équatorienne : celui du numéro 6 qui décroche entre ses défenseurs pour former une relance à trois, permettre la montée des latéraux Estupinan et Preciado dans les couloirs et ainsi favoriser des

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