Course au maintien : y'a-t-il une formule magique pour les promus ?

Écrit par J.Assunção, le 17 septembre 2021 à 14:53. Mis à jour le 3 décembre 2021 à 14:42.

Course au maintien : y'a-t-il une formule magique pour les promus ?

Le bon début de saison de Clermont et celui plus compliqué de Troyes posent la question de ce qui fait « un bon promu » et des ingrédients les plus propices au maintien en fin de saison… si tant est qu'il y ait vraiment une formule magique.

Profil des promus

Ce n’est pas la seule chose qui nous intéresse aujourd’hui mais commençons par jeter un œil à l’historique des clubs promus. Lors des 19 dernières saisons, c’est à dire depuis 2002/03, sur les 55 équipes venues de l'échelon inférieur, seulement 19 (34,5%) sont descendues dès la première année. Si on élargit la question à leurs trois premières saisons, le chiffre monte à 28/51 (54,9%). C'est certes la majorité mais la descente est loin d’être inévitable.

La tendance actuelle est d’ailleurs à avoir de plus en plus de promus qui se maintiennent en fin de saison. Sur les dix derniers exercices, au moins un club s’est maintenu chaque année. Les trois dernières ont d'ailleurs été des saisons “parfaites" pour les nouveaux venus puisque Reims, Nîmes, Metz, Brest, Lorient et Lens se sont tous maintenus. Nîmes est la seule équipe à être redescendue depuis.

Le phénomène s’explique sans doute en partie par un processus de promotion bien plus contraignant et l’obligation pour certains de passer par un barrage en tant que troisième de Ligue 2.

Le maintien se négocie donc à 39,5 points, en moyenne, sur une saison complète de 38 matches.

Récemment, le maintien est donc devenu la norme. Mais le graphique ci-dessous va également à l'encontre d'une idée reçue qui voudrait faire de la défense l'élément le plus indispensable à la survie. Avoir une bonne attaque semble en effet être un meilleur point de départ pour garder sa place. Il est

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