Le Napoli, enfin la bonne année ?

Écrit par B.Charier, le 27 novembre 2021 à 13:00. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Le Napoli, enfin la bonne année ?

Malgré le faux pas contre l’Inter le weekend dernier, le Napoli de Luciano Spalletti reste coleader d’une Serie A bien indécise, où talent et projets collectifs aboutis semblent enfin cohabiter de nouveau. Et cette équipe n’est pas étrangère à la renaissance de ce Calcio.

« La première chose qu’il nous a dite, c’est qu’il voulait trouver le problème de cette équipe parce que, selon lui, il n’est pas normal que nous ne gagnions pas. Cela a débloqué quelque chose mentalement. Si quelqu’un comme lui dit ça, c’est que nous avons des qualités. Il a eu aussi l’humilité de dire que le travail de Gattuso avait été excellent. » Le témoignage est signé Kalidou Koulibaly et parle de Luciano Spalletti, nouveau coach du Napoli. 

Garder les fondations offensives de l’ancien aboyeur du Milan, ajouter un peu plus de sécurité grâce à la mise en place d’un bloc plus compact offensivement comme défensivement, le tout en apportant un danger constant sur coups de pied arrêtés : c'était un peu la recette du nouveau venu en début de saison. Et déjà un tour de force considérable pour un tacticien qu’on aurait pu penser hors du coup après deux longues années sans entrainer. 

On peut penser en ce sens au choix du board intériste de miser sur Simone Inzaghi pour prendre la relève d'Antonio Conte. Choisir un entraineur pour sa faculté à conserver les fondations érigées porte souvent ses fruits. En Italie comme ailleurs. 

Leader statistique 

Pour se convaincre que ce Napoli n’est pas juste un tube de l’été et qu’il a érigé des fondations lui permettant d’espérer passer l’hiver aux premières places, il suffit de jeter un œil aux statistiques avancées. 

Le Napoli a d'abord progressé dans tous les secteurs par rapport à la saison dernière. Le volume d’occasion créées et la possession sont en hausse, les ballons perdus dans son camp en baisse, le tout sans sombrer dans la stérilité puisque les chiffres dans le dernier tiers se maintiennent. 

Surtout, les sept buts encaissés depuis le début de la saison (dont trois contre l’Inter il y a quelques jours) prouvent que cette solidité émerge d’une tendance profonde. D’une équipe qui arrive structurellement à protéger son but. Cela est d’autant plus criant lorsque Naples est comparé à ses concurrents actuels. L’équipe truste en effet la première place dans un nombre conséquent de catégories statistiques. 

Et puisqu’une différence négative entre

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