Suite de l'analyse consacrée à la transformation éclair du FC Séville par José Luis Mendilibar. Après avoir longuement parlé du système défensif et de leur pressing, il est temps de se pencher sur la façon d'attaquer des Andalous.
La première partie de l'article est à retrouver ici.
🇪🇸 Avant la finale de Ligue Europa, direction l'Andalousie avec @Enki18_. Au programme : une analyse en deux parties du renouveau du @SevillaFC sous Mendilibar.
— Coparena (@coparenamedia) May 30, 2023
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Quand il doit attaquer, Mendilibar ne cesse pas de regarder le but adverse. Il est clair sur ses intentions : éloigner le cuir de sa surface et le rapprocher de celle de l'adversaire. Il ne veut pas prendre de risques à la relance, où une perte de balle amènerait directement une situation dangereuse pour l'adversaire. De même, s'éterniser avec le cuir profite selon lui à l'adversaire et il souhaite des attaques tranchantes et verticales.
Pour autant, il ne demande pas à ses joueurs de se précipiter. La première étape est de s'adapter à la base en fonction de la mentalité adverse. Ses joueurs observent comment l'adversaire agit et évoluent en fonction. L'idéal est d'appâter l'opposition et les Andalous disposent un bon nombre de joueurs bas sur le terrain pour ce faire. Cela leur permet de directement profiter des espaces dans le dos. Conjointement, les joueurs avancés s'activent déjà et préparent l'arrivée du cuir dans les zones hautes, en étirant la ligne défensive adverse pour créer des espaces par exemple. De ce fait, si les arrières sévillans ne sont pas attaqués, ils ont du temps pour ajuster une transmission longue ou pour exploiter un espace libre par la course.