Transféré au Real Madrid cet été contre 100 millions d’euros, Aurélien Tchouaméni a profité du départ de Casemiro pour s’installer dans le onze merengue. S’il a déjà apporté sa solidité, il peut encore s’améliorer avec ballon.
Après Eduardo Camavinga l’été dernier, le Real Madrid continue de se passionner pour les (jeunes) milieux de terrain français. Difficile d’en vouloir à Florentino Pérez. En associant Claude Makelele et Zinédine Zidane, le président madrilène avait conduit son club vers une neuvième Ligue des champions en 2002.
Vingt ans plus tard, le Real Madrid en compte cinq de plus, dont une remportée la saison dernière grâce, notamment, aux entrées du garçon formé au Stade Rennais. Pour préparer un peu plus l’avenir, les champions d’Europe en titre ont jeté leur dévolu sur Tchouaméni après l’échec dans le dossier Kylian Mbappé. L’ex-Monégasque a rejoint un entrejeu fourni, composé de Luka Modric, Toni Kroos, Dani Ceballos, Federico Valverde, Eduardo Camavinga et Casemiro. Le dernier, parti quelques semaines plus tard à Manchester United, a laissé sa place devant la défense vacante. Et même si Tchouaméni a rarement été positionné en tant que sentinelle durant ses deux ans et demi dans la Principauté, il semblait logique qu’il s’y installe en Liga.
Cette saison, il a démarré cinq des sept matchs officiels disputés par le Real Madrid, toujours dans ce rôle de pivot en soutien de deux relayeurs. Successeur d’un pare-feu brésilien, il partage certaines qualités avec lui, à commencer par la taille. Pour protéger la surface madrilène, il est une arme supplémentaire.