Match charnière pour potentiellement relancer des équipes aux dynamiques contrastées, ce premier Olympico de la saison s’annonçait chaud. Mais si les sommets entre Marseille et Lyon ont souvent été divertissants et attrayants, celui-ci ne devrait pas rester dans les mémoires.
D'un côté, l'OM restait sur une énorme déception devant son public face à Tottenham. De l'autre, l'OL se déplaçait pour confirmer un semblant de dynamique initiée par des succès contre Montpellier et Lille. Objectif : raccrocher le podium pour l'OM, revenir sur l'adversaire du soir pour les Lyonnais.
Marseille est à gauche
Avec 50% de ses offensives concentrées sur le flanc gauche, l’OM a clairement penché du côté de Nuno Tavares et Amine Harit. Si l’équipe d’Igor Tudor a toujours eu tendance à contourner plutôt que perforer, rares ont été les fois où la répartition des attaques sur la largeur a été aussi extrême (seulement 18% dans l’axe face à l’OL).
Lors de la victoire lyonnaise la saison passée, Marseille avait déjà tenté une approche similaire qui aurait pu être payante si Arkadiusz Milik avait été plus réaliste. Cette dernière avait consisté à mettre beaucoup de mouvements dans la zone d’un Jérôme Boateng souvent en difficulté physiquement. Tavares, Harit, Ünder, Sánchez… Tous ces joueurs au potentiel physique et dynamique intéressants ont ainsi à un moment ou un autre dézoné pour attaquer la zone du défenseur allemand, notamment en première mi-temps.