Après une très belle semaine, marquée par une qualification pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions, le PSG a rechuté dimanche soir au Parc des Princes face à l'un de ses principaux poursuivants. Mais que s'est-il passé ?
C'est un PSG pourtant regonflé qui s'avançait sur sa pelouse du Parc des Princes. Quelques minutes avant la rencontre, un duplex sur Telefoot avait même permis de deviner un Thomas Tuchel tout sourire derrière son masque, bien loin du ton de la plupart de ses apparitions depuis le début de la saison.
Les compos :
Certes, tout n'était pas parfait puisque le technicien allemand devait se passer de deux cadres pour cette affiche : Marquinhos et Kylian Mbappé. Titulaires face à Basaksehir en milieu de semaine, ils étaient remplacés par Abdou Diallo et Moïse Kean. Dans l'entrejeu, Angel Di Maria était lui préféré à Rafinha pour compléter le trio du 5-3-2 avec Paredes et Verratti.
Côté lyonnais, Rudi Garcia conservait son 4-3-3 en ne procédant qu'à deux changements par rapport à l'équipe victorieuse face à Metz le week-end précédent : Léo Dubois reprenait la place de latéral droit qu'il avait cédée à Mattia De Sciglio tandis que Thiago Mendes était titulaire en lieu et place de Bruno Guimaraes dans le coeur du jeu.
Le pari de l'OL, attendre Paris au milieu :
Et c'est dans cette zone - comme souvent - que s'est située la clé de la rencontre. Face au dernier champion de Turquie, le PSG n'avait pas rencontré la moindre résistance au milieu.
Le bloc adverse avait pris le parti d'attendre derrière la médiane, laissant l'espace nécessaire aux deux défenseurs excentrés (Marquinhos et Kimpembe) pour porter le ballon jusque dans le camp adverse. Résultat pour le PSG : des positions respectées, une structure collective cohérente et une jolie démonstration de force, peut-être la première de la saison sur 90 minutes de jeu.
A l'inverse de son homologue, le bloc lyonnais s'est positionné bien plus haut avec une ligne d'attaque à l'entrée du deuxième tiers du terrain face aux relances parisiennes. L'objectif n’était pas de forcer le PSG à rendre le ballon en allongeant. Aucune pression n'était mise dans le premier tiers, sous peine de laisser des espaces exploitables par le jeu mi-long de Navas vers ses latéraux.
Il s'agissait de laisser sortir facilement le PSG de son tiers défensif pour ensuite le priver de solutions, récupérer des ballons haut et finalement contre-attaquer. Dès l'entame de match, la répartition des tâches était très bien définie.