Dans une rencontre de haut niveau, Marseillais et Monégasques se sont partagés des points précieux après les faux pas de Lens (1-1 à Troyes) et Rennes (2-1 à Lorient) plus tôt dans le week-end... et avant le nul du PSG face à Reims (1-1). Zoom sur l’un des matchs les plus marquants de cette saison.
Enchaîner neuf victoires de suite toutes compétitions confondues pour la première fois de l'histoire de l’OM pour Igor Tudor, poursuivre le bon début d’année 2023 en championnat après la gifle 7-1 infligée à Ajaccio pour Philippe Clément : voilà où étaient l'enjeu de ce choc de la 20e journée de Ligue 1. En cas de victoire, les Phocéens pouvaient s’emparer de la deuxième place ; les Monégasques revenir à un point de l'adversaire du soir et entrevoir le podium.
Si le résultat final n'arrange personne après un week-end qui n'a vu qu'une seule victoire parmi les membres du Top 8 (Lorient), le spectacle a toutefois été au rendez-vous. Équilibré, ouvert et intense, ce Marseille-Monaco a livré deux périodes bien distinctes. La première a été largement à l’avantage du club de la Principauté avec des occasions non transformées en cascade, la deuxième en faveur des Phocéens avec le retour d’une certaine maîtrise et une barre transversale touchée par Leonardo Balerdi à la 73e minute. Point commun entre les deux mi-temps ? Des performances individuelles de très haut vol pour faire pencher la balance.
Duel de pressing
Si ce match a marqué les esprits, c’est avant tout grâce à l’intensité et l’énergie débordante des deux équipes. Ce n’est pas un hasard si les joueurs qui ont particulièrement brillé (Alexis Sánchez, Aleksandr Golovin, Eliesse Ben Seghir…) sont les plus doués techniquement. Quand l’adversité s’élève, la pression s'intensifie et le temps se réduit, les individualités sensationnelles se révèlent.
Si Monaco n’est pas l’équipe la plus active sans ballon cette saison (8e PPDA du championnat), les Rouge et Blanc ont tenté de sortir très haut pour poser des problèmes à une équipe amputée de Pau Lopez, toujours précieux dans la sortie du ballon, et sans point d’appui évident aux avant-postes. De l’autre côté du ring, l’OM est resté fidèle à sa réputation et à ses principes en affichant son