Dans ce qui était annoncé comme le match de l’année entre les deux plus belles équipes de Ligue 1, le Racing Club de Lens s’est imposé face à l’Olympique de Marseille à Bollaert. Un succès qui permet aux Sang et Or de reprendre la seconde place du classement, directement qualificative pour la Ligue des champions, à quatre journées de la fin du championnat.
Ces dernières années, nombreux sont les souvenirs partagés entre Lens et Marseille. Ceux de Jonathan Clauss, désormais olympien, et de Brice Samba aujourd’hui artésien. Du but d'Ignatius Ganago l’an passé à la dernière seconde du dernier match de Ligue 1 face à Monaco (2-2) pour directement envoyer l’OM en Ligue des champions. De la considération des supporters des deux camps les uns pour les autres. Du respect mutuel entre Igor Tudor et Franck Haise, rassemblés autour d’un football plus ou moins similaire… Alors fatalement, au moment de croiser le fer dans une bataille pour la deuxième place, une nouvelle page du livre retraçant l’histoire commune des deux clubs s’est écrite.
Restant sur six victoires d'affilée lors des sept dernières rencontres – la seule défaite ayant été concédée face au PSG (3-1) suite à l’exclusion anticipée de Salis Abdul Samed –, le Racing Club de Lens affiche une forme exceptionnelle après un redémarrage post-Coupe du monde nuancé. Après avoir brutalement écarté l’AS Monaco (3-0) de la course au podium il y a quelques jours, c’était au tour de l’OM de subir la furia de Bollaert.
De son côté, Marseille venait d'enchaîner trois succès après plusieurs contre-performances frustrantes face à Strasbourg (2-2), Montpellier (1-1) et Lorient (0-0). Si les Olympiens ont su reprendre les rênes pour tenir la cadence infernale imprimée par les Artésiens derrière eux, l’équipe de Tudor semblait toutefois plus en proie au doute que celle de Franck Haise avant son déplacement dans le Pas-de-Calais.
Le calme olympien
Alors qu’il attendait une entame tonitruante de la part des Lensois, comme il l’avait précisé en conférence de presse d’avant-match, Igor Tudor a pu observer ses hommes ont prendre rapidement le dessus sur leurs adversaires du soir. Grâce à un tandem Cengiz Ünder-Jonathan Clauss hyper mobile et à la créativité dans le dernier tiers d’Alexis Sánchez, l’OM a, comme à