Marseille 2-3 Lens : s'ajuster sans se renier

Écrit par F.Toniutti, le 27 septembre 2021 à 16:14. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Marseille 2-3 Lens : s'ajuster sans se renier

Au terme d’un match de grande qualité, le RC Lens est allé infliger sa première défaite de la saison à l’Olympique de Marseille. Un succès que les Sang et Or sont allés chercher avec leurs principes… et quelques ajustements tactiques bien sentis.

Côté phocéen, pas de surprise au coup d’envoi. Après avoir fait tourner durant la semaine à Angers, Jorge Sampaoli relance ce qui ressemble fortement à son onze-type : Saliba, Luan Peres, Guendouzi, Payet et Ünder font notamment leur retour dans un système de jeu qui ne bouge pas. 

À Lens, en revanche, on a choisi de s’ajuster à l’adversaire. Si le onze de départ ne permettait pas de présager quoi que ce soit, les premières minutes de la rencontre dévoilent une équipe organisée en 5-4-1 (ou 5-2-3) en phase défensive plutôt que dans le 3-4-1-2 habituel. Concernant le choix des hommes, Pereira da Costa et Frankowski débutent en lieu et place de Kakuta et Clauss. 

L’OM sans réponse face à l’organisation lensoise : 

Les ajustements défensifs des Sang et Or posent immédiatement des soucis à leur adversaire. Car le système se calque parfaitement sur le schéma de relance marseillais : 

  • Kalimuendo s’oppose à Balerdi et coupe la relation vers Gueye. 
  • Sotoca et Pereira da Costa font de même avec Luan Peres et Saliba, tout en fermant l’accès aux demi-espaces. 
  • Dans l’axe, Fofana et Doucouré chassent toutes les solutions se proposant dans leur zone. 
  • Chaque passe à plat ou négative des Marseillais peut devenir une occasion d’avancer pour le Racing, Fofana et Doucouré récupérant Gueye si Kalimuendo est amené à sortir plus haut sur le terrain. 
Le 5-4-1 lensois et les zones contrôlées par le trio offensif du Racing. 

En fermant le jeu intérieur, le Racing oblige l'OM à écarter vers les couloirs où il n’a – sur le papier – aucun joueur, à l’exception des ailiers censés rester très haut pour menacer la profondeur. Ce sont du coup les milieux axiaux (Rongier et Gerson) qui sont amenés à s’excentrer pour offrir des solutions de progression.

Si un milieu de l'OM s'excentre pour recevoir le ballon, le piston sort à sa rencontre tandis que le central assure la couverture de l'ailier. 

Dès que les relayeurs marseillais

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