OGC Nice : Figure de style

Écrit par M.Ribeiro, le 2 mars 2023 à 14:00.

OGC Nice : Figure de style

Depuis le 8 janvier, l’OGC Nice s’impose comme la meilleure équipe de Ligue 1, avec notamment 20 points pris sur 24 possibles. Cette métamorphose correspond à un événement : la nomination de Didier Digard à la tête des Aiglons. Focus sur la recette magique de l’autre DD.

Reims, Lille, Lens, Marseille, Monaco… Pour ses débuts en tant que numéro un, Digard n’a pas hérité du menu le plus digeste. Et pourtant, le Niçois a avalé une bonne partie des gros morceaux du championnat. Après six victoires et deux nuls lors de ses huit premiers matches dirigés en Ligue 1, l’ancien adjoint de Lucien Favre, d’abord promu comme entraîneur intérimaire, a gagné la confiance de ses dirigeants pour devenir officiellement l'entraîneur principal du Gym jusqu’à la fin de la saison… au moins. 

Alors que la fracture générationnelle a sans doute empêché l'entraîneur suisse de 65 ans de transmettre son message et ses principes à travers les âges, Didier Digard, 36 ans seulement et retraité depuis 2018, semble avoir développé un lien plus évident avec son groupe. Une proximité qui a permis de mettre en place un nouveau projet collectif ainsi que de récolter les louanges de ses hommes.

Il n'y a pas de magie dans le football, donc il a une grande part de responsabilité. Nous, les joueurs, on en a aussi une. Mais forcément, quand on nous donne les outils pour bien faire, ça augmente nos chances de gagner”, louait Gaëtan Laborde dans les colonnes de L'Équipe. “C’est grâce au coach, je le dis clairement. Avec son staff, ils font un très bon travail, ils nous donnent vraiment de la confiance, témoignait aussi Jordan Lotomba, l’un des Niçois transfigurés depuis janvier, dans les couloirs du Vélodrome après la victoire (1-3). Il a été joueur, connaît le haut niveau. Il nous pousse au-delà de nos limites sur chaque entraînement. Tout le monde se sent concerné, on voit un groupe uni. C’est ce qu’il nous manquait." Liens resserrés, projet collectif clair, plans variés selon les adversaires : voici la formule magique du Chef Digard.

L’anaphore

4-2-3-1 face à Montpellier, 4-3-3 à Marseille, 3-5-2 à Monaco… Si Didier Digard n’hésite pas à s’adapter aux forces et faiblesses de l'adversaire, la structure avec ballon de son équipe reste stable, qu’importe l’ossature : un 3-2-5 en possession, facilement

Sur desktop et mobile : 3,99 € par mois ou 36 € par an, sans engagement

S'abonner