Deuxième de Ligue 1 Uber Eats avec 84 points, le RC Lens vient de réaliser une saison historique. On fait le bilan.
Deuxième à un point du PSG, les Lensois ont enfin réussi à convertir leurs nombreuses qualités footballistiques en une qualification européenne. Après deux exercices terminés à la septième place – total déjà plus qu’honorable pour un promu –, les hommes de Franck Haise ont réalisé une saison plus complète, forts de l’expérience engrangée ces dernières années et grâce aux nombreux renforts minutieusement intégrés.
Bilan ? Franck Haise a été nommé meilleur entraîneur du championnat, Brice Samba meilleur gardien et quatre Lensois (Samba, Danso, Fofana et Openda) figurent dans l’équipe-type de la saison selon l’UNFP. Une brochette qui sera forcément précieuse dans une coupe d’Europe disputée pour la première fois depuis 2008, alors que Lens prendra place dans le chapeau 4 de la prochaine Ligue des champions.
Les résultats
84 points. Inutile d’en dire beaucoup plus pour mesurer à quel point la saison des Artésiens est historique. En plus d'avoir obtenu le plus haut total de l’histoire du club en Ligue 1, le Racing a aussi battu son record de nombre de victoires (25), du plus petit nombre de défaites concédées (4 seulement), de buts encaissés (29) et de meilleure différence de buts (+39). De la même manière, Loïs Openda est le premier Sang et Or à inscrire au moins vingt buts en championnat depuis Roger Boli en 1994.
Lens, qui s’est incliné seulement devant le séduisant Lille de Fonseca (1-0), le Nice de Digard au début de sa résurrection (0-1), l’OL d’un Rayan Cherki impérial (2-1) et en infériorité numérique face au PSG (3-1), a en plus remporté le “championnat de la première partie de tableau.” Face aux dix premières équipes de Ligue 1, le Racing totalise pas moins de 66% de victoires et 38 points remportés. Un accomplissement qui a permis aux Lensois de maîtriser les rencontres charnières de sa saison et traduit parfaitement la qualité collective d’un groupe qui parvient à hisser ses individualités au niveau de celles de Paris, Marseille, Rennes ou Monaco, toutes supposées plus fortes.
Présents durant dix-sept journées à la deuxième position, Lens a néanmoins failli une nouvelle fois rater le coche européen après un mois de février plus difficile – qui l'aura d’ailleurs vu perdre à Nantes (2-1) en quart de finale de la Coupe de France –, période durant laquelle il