Ligue 1 : le meilleur du pire

Écrit par J.Momont, le 17 novembre 2021 à 17:00. Mis à jour le 31 décembre 2021 à 16:19.

Ligue 1 : le meilleur du pire

La trêve internationale permet de faire le point sur les forces en présence dans le championnat de France. Focus sur les joueurs les moins en réussite dans différentes catégories statistiques.

Dans France Football en 2018, Jürgen Klopp rassurait tous les footballeurs du dimanche : “Un match de football, c’est une addition d’erreurs permanentes. Le jeu en lui-même est rempli de méprises, auxquelles on doit s’adapter et dont on doit profiter. La perfection n’existe pas.” Même si certains s’en rapprochent, cela vaut jusqu’au plus haut niveau professionnel.

Depuis le début de la saison, certains joueurs de Ligue 1 sont particulièrement en manque de réussite. Malgré leurs nombreuses tentatives, le but les fuit, leurs partenaires les privent d’une passe décisive tant attendue, ils centrent systématiquement dans le vide. On a voulu comprendre pourquoi.

Note de service : ces classements s’appuient sur les données d’Opta qui, si elles se veulent objectives, dépendent aussi de la subjectivité de celui qui les collecte pour les zones grises lexicales : qu’est-ce qu’un dribble ? Qu’est-ce qu’un duel aérien ? Qu’est-ce qu’un tacle ? Qu’est-ce qui est un centre et qu’est-ce qui est plutôt une passe dans la surface ? Répéter l’exercice avec d’autres fournisseurs statistiques produirait certainement des résultats légèrement différents.

Le plus inefficace – Renaud Ripart (Troyes), 19 tirs et aucun but marqué

Dans la co-pire attaque de Ligue 1 (13 buts, comme Lorient et Metz), Renaud Ripart a beaucoup tenté : l’ancien Nîmois a frappé dix-neuf fois au but, record de l’ESTAC avec Mama Baldé. Mais contrairement au Bissau-guinéen, buteur à trois reprises, il n’a pas encore trouvé le chemin des filets. Ripart est ainsi le joueur de L1 qui a le plus tiré sans marquer, devant le Clermontois Jim Allevinah (16 tentatives) et le trio Messi-Bourigeaud-Hamouma (15 frappes).

Généralement aligné en attaquant de soutien dans le 3-4-3 de Laurent Batlles, le numéro 20 troyen avait attaqué fort la saison face au PSG, forçant Keylor Navas à réaliser deux grosses parades sur un tir au ras du poteau puis sur une demi-volée à l’entrée de la surface.

Contre Rennes, fin octobre, il aurait également mérité d’être récompensé sur deux belles percussions solitaires, mais il n’a trouvé que le petit filet du but d’Alfred Gomis, manquant d’équilibre pour conclure de près dans la deuxième situation.

Sur ses dix-neuf tirs, Renaud Ripart en a tentés sept de son mauvais pied, le gauche. Le résultat, notamment, de plusieurs bons appels croisés en profondeur qui ne l’ont toutefois pas placé en condition idéale pour conclure, comme face à Angers.

Les statistiques avancées éclairent un autre paramètre : malgré sa bonne qualité de frappe, la plupart des tentatives du

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