Ce mois-ci, les talents révélés sortent du lot d'un côté du terrain mais peinent à confirmer leur potentiel de l'autre. Tous sont à suivre de près néanmoins !
Le mois dernier, nous avions abordé le cas de cinq joueurs aux trajectoires contrastées. Pour la plupart, le mois de novembre n’a pas été grandiose. Depuis ses grosses performances contre le PSG et Nice, William Saliba se trouve dans le creux, à l’instar de son club. Blessé en octobre, Karol Fila est revenu dans le groupe strasbourgeois le 21 novembre contre Reims. Gêné lui aussi par des pépins physiques, Calvin Stengs n’a été titulaire qu’à une seule reprise, face à Metz (défaite 1-0). C’est un peu mieux pour Yvann Maçon qui a été particulièrement bon en déplacement à Troyes (victoire capitale 1-0 des Verts). Quant à Christopher Wooh, il a comme prévu retrouvé le banc depuis le retour de Kevin Danso et n’a passé qu’une minute sur la pelouse en novembre.
Espérons que les cinq noms évoqués aujourd’hui s’en sortent mieux dans les semaines à venir.
La méthode
Chaque mois, cinq joueurs sont étudiés à travers des visionnages et l’apport statistique d’Ismaël Haffoud et Julien Assunçao.
On a fixé l’année U24 comme limite, qui laisse de la place aux “moins” précoces. Malgré la tendance, tout le monde n’éclot pas à 19 ans (à l’instar de deux noms à suivre dans l’article). Les joueurs nés en 1998 ou plus tard sont tous éligibles.
Guendouzi, Aouar, Mbappé ou encore Ikoné, bien qu’encore U24, sont considérés comme hors-catégorie. Leur point commun, au-delà de leur notoriété : ils ont été sélectionnés en équipe de France A. Partons du principe que c’est éliminatoire.
Au programme ce mois-ci : Melvin Bard (Nice), Malo Gusto (Lyon), Eliot Matazo (Monaco), Warmed Omari (Rennes) et Timothée Pembélé (Bordeaux).
Melvin Bard / 6 novembre 2000 / Nice / Latéral gauche
Vendu par Lyon cet été malgré des apparitions intrigantes la saison dernière, Melvin Bard s’est rapidement installé dans le onze niçois, chipant le poste de latéral gauche à Hassane Kamara. Plutôt logique : le début de campagne de l’international espoirs ressemble de près à celui de l’OGC Nice. Solide (même si les Aiglons n'avaient pas fini un match sans encaisser de but depuis le 25 septembre avant le 0-0 au Parc des Princes, ils restent la meilleure défense de Ligue 1 ex aequo avec Marseille), sobre, avare en spectacle alors que les premières sorties avaient laissé imaginer le meilleur.
Titulaire à treize reprises en quinze journées, Bard a inscrit un but et donné une passe décisive mais son apport offensif reste léger. S’il est capable de donner des bons ballons le long de la ligne de touche et a noué une relation technique prometteuse avec Amine Gouiri, qu’il connaissait déjà, il se présente rarement dans les trente derniers mètres. Une