Paris SG 1-0 Real Madrid : le choix Danilo et ses conséquences

Écrit par F.Toniutti, le 16 février 2022 à 17:26. Mis à jour le 16 février 2022 à 19:23.

Paris SG 1-0 Real Madrid : le choix Danilo et ses conséquences

Entreprenant comme il ne l’a jamais été depuis l’arrivée de Mauricio Pochettino, le PSG a largement dominé un Real Madrid symbole d’une Liga en perte de vitesse sur la scène européenne. Analyse d’un choix payant du technicien argentin et de ses conséquences.

Si son PSG a soufflé le chaud (victoire 5-1 à Lille) et le froid (élimination face à Nice en Coupe de France et tardif succès face à Rennes en championnat) depuis la reprise de janvier, Mauricio Pochettino pouvait se féliciter d’une chose à l’orée de ce huitième de finale aller : avec le retour de Neymar, il bénéficiait d’une équipe quasiment au complet pour affronter le Real Madrid. Dès lors, ce sont ses choix d’hommes qui allaient déterminer une partie du rapport de force. Un l’a particulier été : la titularisation de Danilo Pereira et son utilisation. 

Le Portugais a en effet eu un rôle clé en étant le joueur qui a permis au PSG de moduler son système selon les phases de jeu. Pas de surprise en phase défensive : il s’installait dans l’entrejeu aux côtés de Paredes et Verratti, l’équipe alternant entre 4-3-3, 4-4-2 et même 4-5-1 selon la hauteur du bloc et la circulation de balle adverse.

Mais c’est surtout lorsque le PSG était en possession du ballon et dans le camp du Real que le rôle de Danilo a pris tout son sens. En glissant en position de défenseur central droit aux côtés de Marquinhos et Kimpembe, il est devenu le principal surveillant de Vinicius, joueur essentiel du Real et surtout cible à atteindre en cas de transition. 

Servi dans la densité, Mbappé perd le ballon. 
Le Real a l'opportunité de lancer Vinicius sur l'aile gauche mais Danilo est déjà en surveillance de la zone alors que Hakimi est aux avant-postes. 

En reculant d’une ligne, le milieu de terrain permettait à Achraf Hakimi d’évoluer très haut dans son couloir droit (voir les positions moyennes dans le tweet ci-dessous), apportant une largeur bienvenue – mais pas toujours utilisée – à une attaque qui s’orientait beaucoup plus naturellement vers l’autre aile du fait des habitudes de Di Maria et Messi d’aller sur leur pied gauche. 

En possession, la structure parisienne quadrillait la moitié de terrain madrilène de façon très cohérente avec quatre joueurs en couverture et assurant la conservation du ballon

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