Samedi soir, en finale de la Ligue des champions, Manchester City et Chelsea vont s’affronter pour la troisième fois depuis l’arrivée de Thomas Tuchel fin janvier. Retour sur leurs deux premières oppositions.
En Bundesliga, les duels entre Pep Guardiola et Thomas Tuchel avaient souvent tourné à l’avantage du premier, mieux doté, il est vrai, au Bayern Munich, que son homologue à Dortmund. En Premier League, l’écart semble s’être resserré. L’Allemand a d’ailleurs remporté les deux premières confrontations : 1-0 en Cup, 2-1 en championnat.
La valeur de ces victoires reste floue. En demi-finale de la Coupe d’Angleterre, Guardiola avait mixé titulaires et joueurs de rotation, plaçant notamment Steffen dans les buts, Laporte axe gauche, Mendy dans le couloir ou Ferran Torres côté droit. En championnat, trois semaines plus tard, Tuchel l’a imité, intégrant Alonso, Gilmour et Pulisic. tandis qu’Aké, Aguero et Jesus rejoignaient le onze citizen, à nouveau composé de Laporte, Mendy et Torres.
Intervenu trois jours après les demi-finales retour de Ligue des champions, l’affrontement en Premier League a sans doute incité les deux techniciens à ne pas trop griller de cartouches avant la finale. Surtout Guardiola, pour qui le titre en Premier League était quasiment acquis.
Portés par leur envie d’être protagonistes, l’entraîneur catalan et son cadet de trois ans ont dû passer des heures à se questionner sur leur plan de jeu. Depuis la nomination de Tuchel, Chelsea n’a cessé de progresser sur sa capacité à sortir proprement le ballon. De son côté, City demeure l’équipe la mieux organisée en Europe pour s’installer durablement dans le camp adverse. Pour les deux formations, la façon de presser sera déterminante. Les deux alterneront selon le rapport de forces entre bloc haut et