Rennes - Shakhtar : Comment renverser la vapeur ?

Écrit par T.Cousteix, le 23 février 2023 à 14:00. Mis à jour le 7 mars 2023 à 02:52.

Rennes - Shakhtar : Comment renverser la vapeur ?

Dans une mauvaise passe depuis sa victoire contre le Paris Saint-Germain, le Stade Rennais et Bruno Génésio ont l’occasion ce jeudi de nuancer les critiques sur leur début d’année. Au Roazhon Park, ils auront un but de retard à rattraper contre une équipe du Shakhtar Donetsk abordable (défaite 2-1 au match aller). Voici ce qu’ils devront changer (et conserver) pour inverser la tendance.

Des intentions défensives à définir

“Pour gagner un match de haut niveau, il y a des fondamentaux : l’engagement, les duels, l’intensité qu’on met dans les matches, et qu’on a un petit peu perdu ces derniers temps.” Telle était l'analyse de Bruno Genesio avant le match aller contre le Shakhtar. S’il en a été satisfait en après-match, ses joueurs n'ont pas été constants dans l'effort, à commencer lors de la phase sans ballon.

Les compositions d'équipe lors du match aller en Pologne. 

Mettant l’accent sur les aspects mentaux et physiques pour cette confrontation, le coach rennais a reconduit son bloc en 4-4-2 et demandé à ses joueurs de se déployer haut afin de limiter le champ d’action des relanceurs ukrainiens et les pousser à l’erreur. Une intention plutôt judicieuse puisque l’adversaire a manqué de fluidité dans cet exercice et ne semble pas disposer de joueurs reculés très créatifs, à l'exception du central gauche Mykola Matviyenko qui a distribué quelques bons longs ballons. Un point clé de la rencontre qui a d'ailleurs renforcé le choix initial : la jeune ligne défensive rennaise s'est globalement montrée dominante sur ceux-ci, remportant les duels aériens ou forçant le joueur dos au but à la perte de balle. 

Pourtant, ce sont bien deux longs ballons qui ont amené l’ouverture du score et le penalty du break… Deux actions justement très symptomatiques des manques rennais sans ballon.

La structure de base du Shakhtar lui offrait une supériorité numérique naturelle au milieu de terrain, avec un milieu à trois face au double pivot rennais. Il était dès lors logique pour les Bretons d’opter pour un bloc étroit, permettant à la fois de couper les lignes de passe et enfermer le porteur de balle si la première ligne venait à être cassée par une transmission intérieure. 

Le Stade Rennais dans son 4-4-2 compact limitant l’accès aux milieux de terrain ukrainiens.

Cette configuration demande sérieux et implication pour coulisser et cadrer le porteur tout en prenant l’information sur les différents mouvements. Elle libère aussi les extérieurs adverses et les joueurs dans le dernier interligne. Le

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