L’Ajax d’Erik ten Hag affronte le LOSC de Christophe Galtier jeudi prochain. L’occasion de faire un point sur le collectif amstellodamois, deux ans après sa demi-finale de Ligue des champions perdue contre Tottenham.
Pour la deuxième année de suite, l’Ajax Amsterdam termine reversé en Ligue Europa malgré une phase de poules de Ligue des champions séduisante. La saison passée, les Néerlandais avaient terminé troisièmes de leur groupe, à un point de Valence et Chelsea et neuf devant le LOSC, qu’ils retrouvent cette fois en seizièmes de finale de C3.
Cette saison, tombés avec Liverpool et l’Atalanta, ils ont participé à deux des matches les plus attrayants de la campagne : le 2-2 frénétique face aux Bergamasques et la défaite 1-0 sévère à Anfield. En six rencontres, ils n’auront finalement battu que les Danois de Midtjylland.
Leader de son championnat avec 16 victoires et 66 buts marqués (qu’il faut pondérer, on parle là d’Eredivisie) en 20 matches, l’Ajax est toujours dirigée par Erik ten Hag. Des talents sont partis (Matthijs de Ligt, Frenkie de Jong puis Hakim Ziyech, Donny van de Beek et Sergino Dest), d’autres les ont remplacés. L’Ajax s’appuie simultanément sur son centre de formation et son recrutement de jeunes à fort potentiel pour esquiver le déclin.
Exemple cet été avec la gestion des défenseurs centraux : après un prêt réussi à Heerenveen, Sven Botman, formé au club, a été vendu à Lille. Perr Schuurs, chipé au Fortuna Sittard en 2018 alors qu’il avait 17 ans (rappelant la trajectoire de Frenkie de Jong, arrivé de Willem II à 18 ans), a succédé à De Ligt. Il accompagne Daley Blind en défense centrale. L’Ajax aurait peut-être dû garder Botman, un gaucher qui aurait pu être associé à Schuurs. Quelque part, peu importe. D’ici à ce que les regrets se confirment, le club champion des Pays-Bas aura débusqué un bonhomme aussi doué. Le club est plus fort que les joueurs parce qu’il sait dans un premier temps les former, puis les remplacer et enfin les