France 0 - 1 Croatie : Terminus, tout le monde descend

Écrit par M.Ribeiro, le 14 juin 2022 à 11:38.

France 0 - 1 Croatie : Terminus, tout le monde descend

L'équipe de France affrontait hier soir la Croatie au Stade de France en guise de conclusion de la saison 2021/22. Pour continuer à espérer remporter le groupe A de cette Ligue des Nations, les Bleus étaient condamnés à s’imposer.

Sur le terrain, pour cette rencontre mettant fin à un difficile mois de juin, la France était initialement organisée en 4-3-3 avec et sans ballon. Seule variable majeure, l’animation du côté droit qui voyait Guendouzi décrocher très large, comme à son habitude en club, pour permettre à Nkunku de se recentrer et se connecter à Benzema et Mbappé. Cette mise en place devait en plus permettre de masquer les lacunes offensives de Jules Koundé. Le milieu marseillais décrochait ainsi sur toute la largeur du couloir, permettant à son latéral du soir de couvrir ou se projeter.

4-3-3 pour l’Équipe de France. Guendouzi décroche très large pendant que Nkunku se recentre et que Koundé couvre.
Guendouzi sort cette fois de la densité pour offrir une solution à la relance. Koundé prend le couloir que Nkunku libère.
4-3-3 sans ballon. Quatrième  système en 4 matches lors de ce rassemblement (5-2-3/3-4-3, 4-4-2, 4-2-3-1 et 4-3-3).

Une relance stérile

Si ce match a mis en exergue certaines lacunes claires, la difficulté à sortir le ballon a été la principale. Choix des hommes, animations, fraîcheur physique… Tant de facteurs qui ont rendu la France insipide (notamment en première période). 

L'une des causes principales réside dans la titularisation de Jules Koundé au poste de latéral droit. Lui qui s’était retrouvé là sur certaines séquences au début du mois face au Danemark a une nouvelle fois occupé cette position qui lui semble inconfortable. Et si, face aux Scandinaves, il avait été à la peine avec ballon, c’est sans ballon qu’il s’est malheureusement distingué hier soir. 

Souvent trop bas et en retard sur ses montées, le Sévillan n’a pas su être menaçant via son activité dans le couloir, tuant ainsi dans l'œuf certaines offensives françaises. Il est cependant difficile de ne pas relativiser ces difficultés tant le poste et les zones occupées

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