Liverpool 1-4 Manchester City : quand les individualités font le résultat

Écrit par F.Toniutti, le 9 février 2021 à 01:22. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Liverpool 1-4 Manchester City : quand les individualités font le résultat

La 23e journée de Premier League a été le théâtre de la plus belle affiche anglaise de ces dernières saisons, Liverpool - Manchester City. Avec une grande question : le choc allait-il confirmer les dynamiques des deux équipes ?

Invaincu depuis le 21 novembre dernier, Manchester City abordait ce rendez-vous dans la peau du leader du championnat après une série de 13 matches sans défaite (11 victoires, 2 nuls) dont 9 succès d’affilée. Au coeur de cette réussite, son impressionnante défense n’a encaissé que 2 buts et concédé 4,59 xG sur cette période. Les autres arrière-gardes les plus performantes ont encaissé 9 buts (Liverpool, Everton) et 12,26 xG (Leicester). 

Côté Reds, la trajectoire est opposée. Depuis le Boxing Day, la machine s’est grippée et les hommes de Jürgen Klopp ont laissé filer quinze points en l’espace de huit rencontres. En berne, l’attaque des Reds a même moins produit en 2021 que West Ham, Aston Villa et Arsenal. 

Bref, une défense qui semble maître de son sujet face à une attaque à la recherche d’un nouveau souffle. Spoiler : les dynamiques se sont confirmées des deux côtés du terrain. 

Pressions et sorties de balle : 

C’est un passage obligé des affrontements entre Pep Guardiola et Jürgen Klopp. Chaque rendez-vous - ou presque - entre les deux techniciens est marqué par le rapport de force qui s’instaure entre relance et pressing. 

Dimanche, les premières minutes de la partie ont permis de découvrir deux équipes qui se ressemblaient beaucoup dans leur manière de s’organiser face à la relance adverse. Comme Liverpool, Manchester City se présentait en 4-3-3 : aligné en pointe, Foden abattait le travail de Firmino pour couper la relation vers le numéro 6 adverse tandis que Sterling et Mahrez sortaient sur les centraux en coupant les lignes de passes vers les couloirs. 

Au sein du premier rideau, Foden coupe la relation entre le porteur de balle et le n°6 (Wijnaldum). Sterling et Mahrez doivent eux couper les lignes de passes à destination des latéraux et sortir au pressing en cas de passe neutre. 

Pour contrer cette organisation à laquelle il devait lui aussi faire face, Pep Guardiola a une

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