Dans une rencontre de Premier League qui avait déjà des odeurs de titre, Gunners et Red Devils ont croisé le fer pour tenter de se rapprocher du Graal. Grâce à un succès obtenu dans les tout derniers instants, Arsenal s’envole encore un peu plus en haut du classement.
Rapprocher les Gunners de l’objectif ultime ou relancer totalement la course au titre : tel était l’enjeu du clash de la 21e journée de Premier League. Pour en arriver à un tel sommet, Arsenal et Manchester United ont dû gravir certaines montagnes. Les hommes d’Arteta sont sortis victorieux du North London Derby pour la première fois depuis 2014 dans l’antre de Tottenham pendant que ceux de Ten Hag ont battu leurs rivaux de City pour la première fois à Old Trafford depuis trois ans. Si le coup franc égalisateur de Michael Olise en toute fin de match à Crystal Palace (1-1) et le carton jaune de Casemiro, synonyme de suspension, ont refroidi les Red Devils, Manchester United pouvait encore espérer revenir à cinq points du leader au moment du coup d’envoi à l’Emirates… l'écart est désormais de onze unités.
Arsenal en diagonale
Comme souvent depuis le début de cette saison idyllique, les Gunners se sont montrés redoutables dans l’utilisation de la largeur. Toujours à l’aise pour renverser le jeu, Arsenal offre des situations optimales à ses ailiers. Gabriel Martinelli et Bukayo Saka ont pu être servis grâce au jeu dos au but d’Eddie Nketiah, à la présence dans le dernier tiers de Granit Xhaka et à la qualité sous pression de Martin Ødegaard, le tout au service d’une volonté collective commune de construire d’un côté pour attaquer de l’autre. Saka a conclu la rencontre avec 71 ballons touchés (troisième meilleur total côté Gunners derrière Partey avec 74 et Zinchenko avec 85) tandis que Martinelli – bien contenu par Wan-Bissaka – en a joué 59 en 82 minutes.