Tottenham 2-0 Marseille : si proche et pourtant si loin

Écrit par M.Ribeiro, le 8 septembre 2022 à 13:06. Mis à jour le 8 septembre 2022 à 13:07.

Tottenham 2-0 Marseille : si proche et pourtant si loin

Après avoir empoché 16 points sur 18 possibles en Ligue 1, l'OM de Tudor nourrissait certaines ambitions dans une Ligue des champions qui lui a offert un groupe à sa portée. Si la première défaite officielle du technicien croate peut sembler logique vu l’aura du club affronté, la réalité est plus frustrante.

Rugueux et efficaces sans ballon…

Caractéristique principale du “nouvel” OM post-Sampaoli, le pressing haut, agressif et ultra individualisé mis en place par Igor Tudor est jusqu’ici une réussite en Ligue 1. Longtemps imparfaite durant la préparation, l’approche sans ballon des Marseillais a posé des problèmes à chaque équipe rencontrée cette saison en championnat. La faible adversité affrontée pouvait nuancer cette domination et Tottenham représentait le premier gros test depuis l'arrivée du Croate.

Le pressing des Phocéens allait-il être aussi efficace face aux sorties mécaniques mises en place par Antonio Conte, à la qualité dos au but de Kane et aux menaces Son et Richarlison dans la profondeur ? Il a fallu très peu de temps pour comprendre que oui. 

En difficulté collectivement et individuellement pour ressortir le ballon, les Spurs ont passé une bonne partie de la première mi-temps dans leur propre moitié de terrain. Grâce à une première et une dernière ligne hyper efficaces, l’OM a pu sortir très haut pour tenter de récupérer le ballon via Guendouzi, Suarez et Gerson au pressing, mais aussi Gigot, Bailly et Mbemba très proches et agressifs dans le dos de leurs vis-à-vis. Si cette animation peut s’avérer risquée et punitive (le carton rouge de Chancel Mbemba arrive suite à une erreur dans l’exercice), elle se révèle aussi terriblement efficace si les joueurs concernés parviennent à suivre physiquement et mentalement. 

C'est d'autant plus vrai quand deux systèmes similaires s’affrontent (3-4-2-1 pour l’OM, 3-4-3 pour les Spurs), posant les conditions de multiples un contre un, comme le soulignait Conte après le match : “L’Olympique de Marseille est une excellente équipe, physiquement très forte, qui va au marquage, qui essaie de gagner les duels partout sur le terrain.”

Les Spurs ont d’ailleurs assez

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