Monaco 0-0 Lille : comprendre le zéro-zéro

Écrit par F.Toniutti, le 16 mars 2021 à 03:07. Mis à jour le 8 mars 2022 à 17:19.

Monaco 0-0 Lille : comprendre le zéro-zéro

La fin de saison en Ligue 1 va nous offrir plusieurs chocs entre les membres du peloton de tête. Dimanche après-midi, Monaco et Lille ouvraient le calendrier de ces duels au sommet…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les débats entre les candidats au titre sont restés fermés. Jusqu’à l’occasion de Stevan Jovetic au bout des arrêts de jeu, la production offensive des deux équipes n’était que de 0,48 xG : 0,32 pour l’AS Monaco et 0,16 pour le LOSC. Mais qu’ont-elles proposé pour se neutraliser autant ? Et surtout, que leur a-t-il manqué pour pouvoir déstabiliser leur adversaire du jour ? Tentative d'explication. 

Pressing monégasque et transitions lilloises 

Aucune surprise au coup d’envoi : Monégasques et Lillois se sont présentés dans leurs formations habituelles. Du côté des hommes de Niko Kovac, on s’organisait en 3-4-2-1 en possession du ballon et en 4-4-1-1 en phase défensive. Derrière Wissam Ben Yedder en pointe, Kevin Volland et Aleksandr Golovin occupaient les demi-espaces gauche et droit, l’Allemand se replaçant milieu gauche tandis que le Russe se retrouvait dans la zone de Benjamin André et Renato lorsque le LOSC avait le ballon. 

Mais avant de parler possession et phase défensive, c’est au pressing que les Monégasques ont fait une grosse impression dans ce match. Avec Timothy Weah, Jonathan David, Jonathan Bamba, voire Jonathan Ikoné, les Lillois ne manquaient pas d’options pour être dangereux en profondeur. Pour éviter cela, une solution côté monégasque : aller presser très haut la relance nordiste. Il s’agissait de ne pas laisser le porteur de balle accéder ou être tranquille dans le deuxième tiers, zone depuis laquelle il aurait pu rechercher ses attaquants dans le dos de la défense. 

En position haute, le bloc monégasque se positionnait en 3-4-1-2 avec Volland et Ben Yedder en première ligne face à Botman et Fonte. Derrière eux, Golovin contrôlait l’axe entre Renato et André. 

L’homme libre côté lillois se nommait Zeki Celik en position de latéral droit. Lorsqu’il était servi, le milieu monégasque se déformait : Aurélien Tchouaméni sortait très rapidement sur lui de manière à ce que Caio Henrique puisse rester en couverture afin de contrôler la menace Bamba. Dans le dos de Tchouaméni, Youssouf Fofana assurait lui la fermeture

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