Arrivé l'été dernier pour succéder à Thierry Laurey, Julien Stéphan a eu besoin de seulement quelques mois pour faire du Racing Club de Strasbourg l'une des équipes les plus attractives du championnat.
Chaque saison de Ligue 1 comporte son lot de révélations individuelles et collectives. Après Reims en 2019/20 et Lens en 2020/21, c’est au tour du Racing Club de Strasbourg de tirer son épingle du jeu. Après 26 journées, l’équipe de Julien Stéphan totalise 43 points et se hisse à la cinquième place du championnat, avec le même nombre d'unités que Rennes et à trois points du podium. Et si la saison des Alsaciens semble déjà être une réussite sur le plan comptable, elle l’est d’autant plus lorsque l'on observe de plus près ce qu’il se passe sur le terrain.
Organisé en 3-5-2 avec ballon et en 5-3-2 sans, Strasbourg se caractérise par son activité dans toutes les phases de jeu. Troisième meilleure attaque de Ligue 1 et treizième meilleure défense, le RCSA veut être maître de son destin et pense à inscrire un but de plus que son adversaire avant de ne pas en prendre.
Un bloc défensif dense et dynamique
Ce qui fait de Strasbourg l’une des équipes les plus reconnaissables de Ligue 1, c'est son approche sans ballon. Avec un bloc actif et protagoniste, les Alsaciens veulent aussi et surtout être maîtres du ballon lorsqu’ils ne l’ont pas. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à se montrer agressifs afin de défendre en avançant dès que possible.
Un homme incarne au mieux ces valeurs dans l'organisation du Racing. Il en est même l'un des éléments de base depuis plusieurs saisons. Ce joueur, c'est le milieu Adrien Thomasson. À son poste en Ligue 1, on le retrouve :
- dans le top 3% en nombre de pressions effectuées par match (29 en moyenne)
- dans le top 4% en pressions réussies
- dans le top 1% en pressions réalisées