L’Olympique Lyonnais a officialisé en début de semaine le retour de Dejan Lovren. L’international croate, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, s’est engagé pour deux ans et demi. Présentation de quelques pistes alternatives.
Rappelons d'abord que l’histoire de ce retour de Lovren dans la capitale des Gaules est avant tout celle d’un pari manqué. L’été dernier, la direction lyonnaise avait décidé de ne pas se renforcer au poste de défenseur central droit, préférant miser – en accord avec l’entraîneur de l’époque – sur le repositionnement de Thiago Mendes pour épauler Castello Lukeba.
Le départ de Peter Bosz, remplacé par Laurent Blanc, et les résultats décevants de l’équipe (8e place après 17 journées) ont remis ce dossier en haut de la pile des priorités. Thiago Mendes n’a pas réussi à convaincre sur la durée et aucun de ses remplaçants (Boateng, Diomandé, Da Silva) n’a su saisir sa chance. Avec cette arrivée de Lovren, les dirigeants lyonnais espèrent donc corriger une erreur faite il y a six mois, tout en offrant à leur nouvel entraîneur l’un des joueurs d'expérience qu'il réclame régulièrement.
Auteur d’une belle Coupe du monde aux côtés de Josko Gvardiol, Lovren débarque après une première moitié de saison où il était solidement installé en tant que titulaire et capitaine du Zenit. Parmi les joueurs expérimentés (plus de 30 ans), connaissant le haut niveau et accessibles pour un club comme l’OL, il apparaissait vite comme l’une des solutions les plus évidentes.
Seul Sebastiàn Coates semblait être une alternative crédible et accessible avec un profil résolument similaire. Titulaire et capitaine au Sporting, l’Uruguayen connaît la Ligue des champions – il y a d'ailleurs croisé l'OM cette saison – et sort lui aussi d’un Mondial en tant que titulaire avec la Celeste (2 matches disputés). À parcours équivalents, il est plutôt logique que l’OL ait fait confiance à quelqu’un connaissant déjà la langue et la maison.
Autre piste évoquée dans la presse avant l’arrivée de Lovren, le nom d’Alexander Djiku (28 ans) s’impose lui comme une évidence statistique si l'on s'arrête à une recherche centrée sur le championnat de France. En fin de contrat dans six mois, le Strasbourgeois ressort très bien sur nos radars et