En attendant le retour de la Ligue 1 ce mercredi, son antichambre a fait le spectacle en proposant un choc au sommet entre des Havrais leaders et ceux qui étaient leurs premiers poursuivants avant cette 16e journée. Analyse.
Un stade plein, une grosse ambiance et aucune absence à signaler (malgré 8 joueurs malades durant la semaine) : Le Havre a pu aborder ce grand rendez-vous de sa saison contre Bordeaux avec son équipe-type organisée en 4-3-3 autour du trio formé par Lekhal, Kechta et Richardson au milieu de terrain.
Côté girondin, la préparation de la rencontre a été compliquée par les suspensions de Lacoux et Fransergio. Sans deux de ses trois titulaires habituels dans l’entrejeu, David Guion a opté pour un 4-4-2 en faisant monter Mwanga d’une ligne pour évoluer aux côtés de l’Ukrainien Ignatenko. Aux avant-postes, Aliou Badji était titularisé pour la deuxième fois de la saison et associé à Josh Maja.
Intensité havraise
“Il faut que l’on mette beaucoup d’énergie, d’intensité dans nos actions et nos déplacements pour essayer de déstabiliser cette équipe.” Le gardien Arthur Desmas avait légèrement spoilé le début de rencontre lors de la conférence de presse d’avant-match. Suivant le souhait de son portier (et certainement de l’ensemble du staff technique), c’est tout le collectif havrais qui est entré dans la partie tambour battant. L’ouverture du score de Amir Richardson (9e) a été la résultante de cette belle énergie impulsée dès le coup d’envoi.
💬🎙 "𝙄𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙙𝙧𝙖 𝙢𝙚𝙩𝙩𝙧𝙚 𝙗𝙚𝙖𝙪𝙘𝙤𝙪𝙥 𝙙'𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙨𝙞𝙩𝙚́ 𝙛𝙖𝙘𝙚 𝙖̀ 𝘽𝙤𝙧𝙙𝙚𝙖𝙪𝙭"
— Havre Athletic Club ⚽️ (@HAC_Foot) December 25, 2022
Retrouvez la réaction de Arthur Desmas avant la rencontre face à Bordeaux.
En une petite dizaine de minutes, le Havre a mis tous les ingrédients qui devaient lui permettre de prendre le dessus sur son adversaire du soir. Et que ce soit avec ou sans ballon, cela est d’abord passé par une grande générosité dans les courses.
Pour presser tout d’abord. Les premiers temps de jeu ont été marqués par l’agressivité de Kechta ou Thiaré aux avants-postes pour harceler le porteur de balle et sortir sur les passes négatives. La première séquence de pressing collective a ensuite montré que le HAC comptait bien profiter du surnombre qui lui était offert au milieu de terrain (trois Havrais contre deux Bordelais) pour aller chercher assez haut la relance et provoquer sa chance.