Après le PSG, c'est au tour de Lille de reprendre sa campagne européenne en se déplaçant à Stamford Bridge pour affronter Chelsea. Le challenge s'annonce énorme pour les hommes de Jocelyn Gourvennec mais le tenant du titre n'est pas invincible.
Neuf mois après le sacre à Porto face à Manchester City, Chelsea poursuit la quête de sa propre succession européenne en recevant le LOSC à l'occasion des huitièmes de finale aller. Solidement accroché à la troisième place de Premier League, Thomas Tuchel a cependant vu naître les premières difficultés de son aventure londonienne.
Fidèle à son 3-4-3, le coach s’accroche à ses principes phares : défendre en avançant, responsabiliser ses défenseurs centraux, mettre ses éléments face au jeu. Et même si l'équipe a traversé un mois de décembre compliqué avec une défaite à West Ham (2-3) et des nuls contre Everton (1-1), Wolverhampton (0-0) et Brighton (1-1), Chelsea reste une référence du football européen tant dans les résultats que dans les moyens mis en œuvre pour les obtenir.
Un interligne parfois mal occupé
Pour occuper l’espace le plus efficacement possible, Tuchel demande à ses ailiers de rentrer occuper une position plus axiale, entre les lignes, pendant que les pistons sont sur la largeur. L'animation est d’autant plus efficace quand on sait que le profil des Havertz, Mount ou Ziyech s'épanouissent plus naturellement au cœur du jeu.
Mais cette animation n’est pas toujours bien exécutée. Régulièrement, les défenseurs centraux se retrouvent sans solution pour progresser car l’espace entre les lignes adverses un cran plus haut n’est pas exploité, tandis que Lukaku n’est pas atteignable. C’est l'une des raisons qui peut expliquer les difficultés sur attaque