La première sortie officielle du PSG avec son nouvel entraîneur s'est soldée par une large victoire dans le Trophée des Champions. En conciliant beauté et efficacité, les Parisiens ont lavé l’affront lillois de l’an passé et entament leur saison de la meilleure manière possible. Mais qu'est-ce qui a changé ?
Structurellement, ce Trophée des Champions 2022 a opposé deux organisations similaires sans ballon. Le 5-4-1 nantais voyait Moses Simon et Ludovic Blas s’aligner avec Sissoko et Chirivella. En face, le 5-2-3 parisien plaçait Pablo Sarabia à droite et Lionel Messi dans l'axe, l’Espagnol étant plus à même de défendre le couloir… bien que l’Argentin ait été étonnement actif sans ballon. Tout n'était cependant pas aussi clair en possession. Les nombreux mouvements côté parisien et le peu de séquences nantaises ont rendu les schémas plus difficiles à nommer.
Les décrochages de Verratti
La première “nouveauté” à relever côté parisien n’aura mis que quelques secondes avant de sauter aux yeux : Marco Verratti décrochait entre ses défenseurs. Si le Petit Hibou a toujours affectionné ces déplacements et le fait de prendre ses responsabilités à la relance, l'animation a toutefois semblé étudiée. Bien que le PSG n’avait pas besoin de décrochages pour apporter une supériorité numérique face au seul Evan Guessand, l’Italien a apporté sa qualité de passe tout en libérant l’espace devant lui pour les déplacements de Messi et Neymar.
L'organisation s’est montrée particulièrement efficace face à des Nantais qui, en plus de laisser trop d'espaces entre les lignes à des joueurs de classe mondiale, ont peiné à réduire l’influence de Verratti. Le Parisien a joué dans un fauteuil (notamment en première période) pour trouver ses partenaires un cran plus haut. Il a bouclé ses 78 minutes jouées avec