Depuis 10 ans et les Jeux Olympiques de Londres en 2012, jamais l'équipe de France féminine n’avait dépassé les quarts de finale d’une grande compétition internationale. Plus symbolique encore, c’est la première fois que les Bleues franchissent ce cap au niveau européen. Retour sur la victoire face aux tenantes du titre.
Les relayeuses pour progresser
C'est un phénomène clé et constant avec Corinne Diacre depuis quelque temps maintenant : l’apport offensif des relayeuses. En 4-3-3 pointe basse en possession, le système mis en place permet notamment aux ailières Cascarino et Diani d’exploiter leur supériorité physique et technique sur la largeur. Cela profite naturellement aux relayeuses, Geyoro et Toletti, qui exploitent les espaces s'ouvrant devant elles. Si la première semble encore plus portée vers l’avant (elle avait notamment inscrit un triplé lors de l’entrée en lice face à l’Italie) que la seconde, les deux se projettent quasiment systématiquement.
Pour mener les transitions ou apporter de la présence à la retombée d’une équipe qui centre énormément, elles peuvent partir à l’abordage l’esprit tranquille, toujours bien couvertes par Charlotte Bilbault et l’historique paire Renard - Mbock.
En plus d’être précieuses et décisives avec ballon, les relayeuses le sont aussi sans. Face aux Pays-Bas, elles ont notamment récupéré 12 ballons à elles deux dont 7 dans la moitié de terrain adverse, permettant au bloc de rester haut et de dominer territorialement.