Au début d'un tout nouveau projet, l'AS Monaco a eu l'occasion de comprendre ce qui le séparait encore de celui du LOSC à l'occasion de leur rencontre lors de la 13ème journée de Ligue 1.
Sévèrement mis en échec par l’OL il y a six semaines (1-4) avant d’enchaîner quatre victoires de rang, l’AS Monaco a rechuté face à un concurrent direct à l’Europe ce dimanche. Sur la pelouse du LOSC, les joueurs de Niko Kovac ont fait jeu égal lors d’une première mi-temps très fermée avant de craquer après la pause. Un résultat logique au vu de l’avance du projet collectif lillois, plus mature et capable de répondre à différents problèmes au sein d’une seule et même rencontre.
Les compos
Au coup d’envoi, quatre changements sont à signaler dans le onze de départ lillois par rapport à la dernière sortie de l’équipe en Ligue Europa (victoire 2-1 face au Sparta Prague moins de trois jours plus tôt) : Reinildo, Soumaré, Ikoné et Yilmaz remplacent Bradaric, Xeka, Luiz Araujo (blessé) et Yazici dans le 4-4-2 de Christophe Galtier. Privé de Celik et de Pied blessés, le coach lillois renouvelle aussi sa confiance en Tiago Djalo pour compléter sa défense.
Du côté de l’AS Monaco, Niko Kovac relance Ben Yedder, victime du COVID et trop juste pour débuter la semaine précédente. Par rapport à la large victoire obtenue contre Nîmes (3-0), l’international français est le seul entrant dans le onze. Les premières minutes de la partie dévoilent un 4-2-3-1 très axial avec le trio Gelson-Volland-Diop en soutien de l’ancien joueur du FC Séville.
L’entame de match
D’un côté comme de l’autre, l’ambition est de ne pas laisser l’adversaire s’installer. Le 4-2-3-1 de l’ASM veut couper toute possibilité de jeu intérieur vers André ou Soumaré tandis qu’en face, le bloc médian lillois ferme l’axe et avance sur les passes entre les défenseurs de l’ASM. Badiashile apparaît rapidement comme l’élément ciblé par le pressing lillois avec plusieurs sorties de David ou Yilmaz pour le tester.
Lorsque Monaco repart de son gardien, les Lillois s’installent aussi très haut sur le terrain de manière à couper toutes les solutions courtes. Dans ces moments-clés, ce sont les latéraux monégasques qui offrent des portes de sortie