Quelques jours après être passé à côté de son sujet face au LOSC, le PSG a rebondi de manière spectaculaire face au Bayern Munich. Un succès qui restera dans les têtes mais dont la manière ne permet pas d’envisager un match retour plus tranquille.
Avec les forfaits de Robert Lewandowski et Serge Gnabry d’un côté, Marco Verratti et Alessandro Florenzi de l’autre, la trêve internationale a fait beaucoup de dégâts chez les deux candidats au titre européen. Au coup d’envoi, l'une des grandes questions était de savoir qui allait le plus manquer à son équipe : la qualité de finition exceptionnelle de Lewandowski ou la résistance à la pression de Verratti ?
Pour pallier ces absences, Hansi Flick a choisi d’aligner Eric Maxim Choupo-Moting à la pointe de son habituel 4-2-3-1, Mauricio Pochettino conservant lui aussi ce système en faisant le choix d’une formule encore plus offensive qu’à l’accoutumée : Neymar était en effet installé à la place tenue habituellement par Verratti, sous l’attaquant de pointe.
Un PSG dans l’attente :
Ces dernières semaines, plusieurs équipes étaient parvenues à mettre le PSG en difficulté en contournant son pressing. Barcelone puis Lille avaient su se créer très facilement des situations dangereuses en cherchant rapidement l’espace dans le dos de la défense parisienne après avoir invité le pressing de Kean, Di Maria et des autres dans leur propre camp.
À défaut de pouvoir aligner Gnabry, Hansi Flick pouvait compter sur deux joueurs susceptibles d’attaquer ces espaces avec Coman et Sané. Mais, en face, le PSG ne s’est pas découvert aussi haut.
La première ligne Neymar-Mbappé est très rarement sortie sur la défense bavaroise, laissant du temps à Alaba et Süle pour ressortir les ballons de leurs 30 mètres. En bloc médian, les Parisiens s'attachaient surtout à réduire l’influence de Kimmich, capable, à l’instar de Kroos face à Liverpool mardi soir, de trouver des partenaires en profondeur depuis le milieu de terrain. Neymar a ainsi réalisé plus d’une trentaine de pressions dans le match en chassant notamment le milieu allemand dans cette zone.
Avec cette approche plus prudente, le PSG a très peu souffert dans la profondeur. Seule exception à la 69e minute lorsque Coman est trouvé par Boateng sur une splendide ouverture (talonnade de Choupo-Moting, contrée par Danilo puis tir capté par Navas).
Autre conséquence de cette