Au menu cette semaine : le Bayern face au pressing et le retour du grand Ilicic

Écrit par C.Kuchly, le 23 décembre 2020 à 12:00. Mis à jour le 6 décembre 2021 à 08:58.

Au menu cette semaine : le Bayern face au pressing et le retour du grand Ilicic

Plutôt que d'attendre, le Bayer Leverkusen est allé chercher un champion d'Europe qui a souffert avant l'entrée de Kimmich. Autre entrée qui a changé une partie, celle d'un Josip Ilicic impliqué sur tous les buts de l'Atalanta face à l'AS Rome.

Leverkusen façon toile d’araignée

C’est un samedi après-midi rempli de paradoxes, qui s’est terminé par le moins surprenant des twists : le meilleur finisseur, Robert Lewandowski, profitant d’un contrôle raté du moins fiable relanceur, Jonathan Tah. Inscrit dans les dernières secondes d’une rencontre très équilibrée, le but du Polonais change beaucoup de choses puisque le Bayern Munich, vainqueur 2-1, passe devant le Bayer Leverkusen au classement. Mais ce score, et le faible nombre d’occasions, ne reflète que très mal l’intérêt du choc.

Sur le papier, les forces de l’outsider semblaient parfaitement se superposer sur les faiblesses du favori. Habitués à défendre à la médiane et de plus en plus punis dès qu’ils se ratent au pressing, les Munichois affrontaient une équipe qui excelle en transition. Et si la vitesse d’Alphonso Davies permettait de contrôler les percées de Leon Bailey dans un couloir, le duel entre Niklas Süle et Moussa Diaby n’inspirait pas une grande confiance dans l’autre. Le Français n’est pourtant jamais vraiment passé, et les attaques l’ont été dans un espace réduit – un hors-jeu au millimètre invalidant un but de Patrik Schick sur une rare bonne ouverture en profondeur.

Un paradoxe, on le disait plus tôt, qui a deux sources. Les limites individuelles d’abord, le Bayer ayant sans cesse tenté de combiner récupération et passe en profondeur immédiate, ce qui nécessite un pied que peu de joueurs reculés possèdent. La très bonne tenue d’un pressing précis ensuite : Schick et Florian Wirtz sur les centraux, Bailey et Diaby sur les latéraux et les deux relayeurs sur ceux d’en face. Un double pivot munichois composé de Corentin Tolisso et David Alaba, joueurs perfectibles sous pression, qui a incité le Bayern à sauter les lignes et plus qu’équilibré la possession.

L’entrée de Joshua Kimmich, couplée à la fatigue des hommes de Peter Bosz (sauf peut-être d’un Florian Wirtz à la VMA de mutant), a rappelé que le meilleur des pressings ne fonctionne pas face aux joueurs capables d’en sortir en toute situation. Une fois dominateur, le champion d’Europe a ouvert la porte aux

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