Au menu cette semaine : Dortmund toujours plus proche, Frimpong toujours plus vite

Écrit par C.Kuchly, le 25 avril 2023 à 14:00.

Au menu cette semaine : Dortmund toujours plus proche, Frimpong toujours plus vite

Édition fortement axée Bundesliga, avec une première escale pour voir l’équipe qui peut faire tomber le Bayern de son trône, et une seconde pour rendre visite à un défenseur qui affole les compteurs.

Dortmund peut-il le faire ?

Bochum, Wolfsbourg, Mönchengladbach, Augsbourg et Mayence. Parmi ces cinq équipes se trouve peut-être celle qui brisera le rêve de Dortmund, nouveau leader de Bundesliga après sa victoire contre Francfort ce week-end (4-0). Et à qui le calendrier réserve une fin de saison abordable puisque l’adversaire le mieux classé du lot, Mayence, occupe la septième place. Dans le même temps, le Bayern, justement battu par les partenaires de Ludovic Ajorque lors de la dernière journée (1-3), affrontera les deux relégables (Schalke et le Hertha), deux équipes du ventre mou (Gladbach et Cologne) et Leipzig, candidat à la Ligue des champions. Sur le papier, le Borussia a donc tout pour aller au bout, d’autant que les Munichois n’offrent aucune garantie de sans-faute. Mais il a trop souvent buté sur la dernière marche pour éviter à ses fans de trembler.

Voilà pourquoi la victoire de samedi, contre un adversaire en pleine galère (4 points en 8 journées) mais pourvu en joueurs de qualité, est significative. Une semaine après avoir lâché deux points contre Stuttgart à la dernière seconde, les hommes d’Edin Terzic ont rapidement fait la différence et, surtout, quasiment rien concédé (0,09 Expected Goal contre après la pause et 0,57 au total selon Opta). En confiance sur le plan collectif, ils se sont également trouvé des sauveurs : Karim Adeyemi, double passeur, et Donyell Malen, double buteur, semblent enfin avoir trouvé leurs marques. Pas impliqué sur une seule réalisation en Bundesliga avant mi-janvier, le nouveau venu compte désormais trois buts et quatre passes. Le Néerlandais, arrivé un an plus tôt, ne comptait qu’une assist avant mi-février. Il a depuis triplé le chiffre et ajouté sept réalisations, trouvant notamment le chemin des filets lors des cinq dernières rencontres. Dans ce contexte, la contribution d’un Sébastien Haller sur le retour (quatre buts, une passe) passe presque inaperçue.

Face à Francfort, Dortmund a débuté la partie prudemment. Dans ce 4-2-3-1 où Emre Can descendait demander les ballons à la relance tandis que Jude Bellingham restait un cran plus haut, l’enjeu était d’abord d’investir le camp adverse pour contrôler les débats et presser à la perte. Une mission d’autant plus importante que les premières séquences sans ballon ont montré que la défense, un peu trop dans la réaction, pouvait se déstructurer sur les combinaisons de l’Eintracht. En possession, le Borussia préférait sauter le pressing plutôt que de le contourner, la taille d’Haller (6 duels aériens gagnés sur 7, majoritairement face au vétéran Makoto Hasebe) et l’impact physique des milieux sur les deuxièmes ballons permettant de gagner des mètres sans prendre de risque. La recherche de profondeur sur les côtés, elle aussi rapide à défaut d’être toujours précise, obligeait la ligne défensive adverse à rester en alerte. Le principal risque à ce stade ? La stérilité. Solide, le bloc médian protégeait l’édifice, rendant anecdotiques les ballons perdus haut.

Après une vague de centres plus menaçants que dangereux, c’est finalement sur une action bien construite que Dortmund a fait la différence. Trouvé par Can, le latéral Raphaël Guerreiro servait Julian Brandt entre les lignes.

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