Au menu ce week-end : Le point bleu avant l’Euro et la question du football international

Écrit par C.Kuchly, le 3 avril 2021 à 10:59. Mis à jour le 3 décembre 2021 à 14:49.

Au menu ce week-end : Le point bleu avant l’Euro et la question du football international

La compacte semaine internationale terminée, il est l’heure de dresser des bilans. Des individualités tricolores qui jouaient une partie de leur avenir, et de la façon dont on joue en sélection.

Avec quels Bleus à l’Euro ?

Dans un monde sans pandémie, les trois matches disputés par l’équipe de France auraient eu les résultats pour intérêt principal. À moins de trois mois de l’Euro, ils passaient cette fois un peu au second plan, la question du groupe des vingt-trois étant beaucoup plus importante que celle du groupe de cinq à la lutte pour une qualification au Mondial qatari. De fait, si la France a laissé deux points en route contre l’Ukraine (1-1) et que les trois autres équipes ont disputé une rencontre de moins, les quatre points de marge sur les hommes d’Andrei Shevchenko et cinq sur la Finlande ont globalement tué le peu de suspense existant. Oui, les Bleus devraient être au rendez-vous de la prochaine Coupe du monde. Ce qui, à l’échelle de la sélection tricolore, rarement qualifiée sereinement – quand elle l’était –, n’est finalement pas si anecdotique.

Cette question évacuée, il en reste une autre beaucoup plus pressante : qui sera là au prochain Euro ? En attendant de savoir si le Covid permettra d’avoir trois ou quatre joueurs de plus dans la liste, demande de plusieurs sélectionneurs qui semble ne pas être écartée par les instances, ils ne sont finalement pas tellement à avoir marqué des points. Parmi les joueurs en balance, il y a par exemple le cas de Ferland Mendy. Titulaire au Real, décisif depuis plusieurs semaines, ce sont ses qualités (habileté des deux pieds qui lui permet de rentrer au cœur du jeu, projections) qui lui permettent de rester dans le onze, là où certains Madrilènes gardent avant tout leur place parce qu’ils sont en état de courir. Le problème, c’est que l’intéressé n’a cette fois pas joué une minute, et qu’il a peu de chances de démontrer de nouvelles choses en club d’ici fin mai. Sauf à gagner une demi-seconde au 100 mètres ou à marquer à chaque match.

La question des prochaines semaines se pose également pour Tanguy Ndombélé. S’il a joué contre le Kazakhstan (2-0), le milieu de terrain y a trouvé une opposition intéressante dans ses principes de jeu mais très faible individuellement. Pas de quoi apporter des garanties au sélectionneur, qui n’a pas pu avoir de réponse sur le volume de courses, notamment défensives, que l’ancien Lyonnais est capable d’avoir. Comme le plan de jeu de Tottenham prend déjà cet élément en compte (position de quasi numéro 10 d’un bloc bas, sorties à l’heure de jeu), qu’il a peu de chances d’évoluer et que Ndombélé pourra difficilement mieux jouer, les cartes ne sont probablement plus totalement entre ses pieds. Comme pour Mendy, sa place dépendra de l’instinct de Didier Deschamps et de la forme des

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