Adversaire du Paris Saint-Germain ce mardi, le Bayern a connu une reprise similaire à celle de son adversaire : affaires internes, déficit d’intensité criant, niveau technique en-deçà des standards de l’équipe et résultats décevants. Depuis, les Munichois vont mieux mais doivent confirmer.
Le Bayern Munich a vécu un retour à la compétition compliqué. Après un match nul morose à Leipzig, la suite des événements a d’abord pris une allure gaguesque avec un premier quart d’heure contre Cologne où les joueurs ont semblé joué sur un terrain vague… à l’Allianz Arena. Multipliant les erreurs techniques grotesques, ils ont laissé de nombreux ballons dangereux à leurs adversaires, concédant l’ouverture du score sur corner dès la 4e minute de jeu. La suite du match n’a rien offert de beaucoup plus enthousiasmant, le Bayern peinant à se créer des occasions concrètes face à un bloc bas : la seconde période, pourtant saluée par Julian Nagelsmann, n’a produit que 0.77 Expected Goals pour 15 tirs. Au final, le club bavarois a arraché un point sur un coup franc direct de Joshua Kimmich.
Ces deux premières performances ont poussé l'entraîneur à mettre de côté son 4-2-3-1 rigide pour essayer de retrouver la fraîcheur de ses débuts. Contre l’Eintracht, il a remis en place les changements vus à son arrivée, apportant flexibilité et hybridité sans toutefois bouleverser les forts automatismes du groupe.
Si les permutations et autres asymétries sont aussi présentes plus haut sur le terrain, c’est surtout la présence d’un défenseur central excentré qui conditionne l'animation de l’équipe. Souvent occupé par Benjamin Pavard à droite ou Lucas Hernandez à gauche, ce rôle récurrent chez les Munichois ces dernières années est subtil mais crucial dans toutes les phases de jeu. Avec deux centraux toujours à l’aise avec le ballon, la base à trois pour relancer a plus une fonction