À trois jours de l'évaluation face au Bayern Munich en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain disposait d’une ultime répétition grandeur nature face à la meilleure équipe de Ligue 1 depuis la reprise : l’AS Monaco. Et comme face à chaque équipe ambitieuse affrontée depuis le début de l’année, le PSG a sombré.
Lens, Rennes, Reims, Marseille et Monaco. Voici la liste des équipes qui ont bousculé le club de la capitale depuis le retour de la Coupe du monde. Point commun entre ces écuries ? Une capacité à mettre du rythme et de l’intensité pour emmener le match dans un domaine où Paris ne semble pas à l’aise. Les victoires face à Châteauroux, Angers, Pays de Cassel, Montpellier et Toulouse semblent confirmer les faits, ces équipes n'ayant pour la plupart pas assez affiché d'ambition (ou n'étant pas assez équipées pour celles de divisions inférieures) pour semer le doute chez un leader pourtant titubant. Sans certitude dans le jeu, le PSG semble aujourd’hui pâtir du manque de repères collectifs et individuels et d'une construction d’effectif bancale tant sur le nombre que sur les profils. Et évidemment, certaines blessures clés (Hakimi, Mbappé, Messi, Verratti) n'arrangent pas ses affaires.
De l’autre côté du ring, Monaco se présentait en tant que meilleure équipe de l'Hexagone depuis le retour du Mondial (20 points en 8 matches), profitant notamment d'une attaque en grande forme (22 buts inscrits). Longtemps instable et difficile à cerner en première partie de saison, l'ASM semble emprunter une nouvelle voie depuis quelques semaines, notamment grâce à l’intégration d’Eliesse Ben Seghir. Cinquième au moment de la trêve de novembre, l’AS Monaco est aujourd’hui sur la troisième marche du podium, à deux points de l’OM, suite à la défaite (2-1) du RC Lens au Groupama Stadium en clôture de cette 23e journée.
Le flou du système parisien
Alignés en 3-5-2 jusqu’à la demi-heure de jeu, les Parisiens ont avant tout manqué cruellement de personnalité et de justesse à l’heure de sortir le ballon. La faute aux profils de certains, à la faible expérience des jeunes et au manque de personnalités