Pour le dernier match de la phase aller de Ligue 1, Rennais et Parisiens s’affrontaient au Roazhon Park dans une rencontre susceptible de bouleverser le haut du classement. Suite à la victoire des Bretons, la course au titre prend une autre dimension… au même titre que celle pour les places européennes.
Sommet parmi les plus hauts de notre championnat, le match entre le Stade Rennais et le PSG était, à certains égards, un affrontement entre des bêtes blessées. Les Bretons sortaient d’une défaite surprise à Clermont (2-1) dans une partie terne où Benjamin Bourigeaud et Warmed Omari avaient été expulsés. Les Parisiens n’avaient eux clairement pas convaincu face à Angers (2-0) après avoir été défaits à Lens (1-3) une semaine plus tôt.
Avec l’affrontement à venir face au Shakhtar Donetsk en Ligue Europa pour les uns et celui face au Bayern Munich en Ligue des champions pour les autres, les machines semblaient donc légèrement enrayées. Et si les absences de Terrier, Mbappé, Santamaria, Verratti, Xeka, Nuno Mendes, Hakimi et Kimpembe pouvaient expliquer certaines carences récentes, le match a prouvé que celles-ci ne sont pas toujours l'explication principale de contre-performances.
Largesses et largeur
Reconduit une nouvelle fois après le succès face au SCO, le 3-4-3 de Christophe Galtier continue de diviser et décevoir. À nouveau insipides dans le jeu, ses hommes ont peiné à créer des décalages, qu'ils soient horizontaux ou verticaux. Un constat partagé par le coach après-match, qui s'est dit “déçu de (notre) prestation, déjà parce qu’on a concédé beaucoup de situations et surtout parce qu’on a rien créé" .
🎙 Christophe Galtier : "On a fait beaucoup de pousse-ballon ce soir."
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) January 15, 2023
🥶 Les mots forts du coach parisien après la prestation de ses joueurs ce soir.#SRFCPSG I #PrimeVideoLigue1 pic.twitter.com/fZG5NQKkJG
L’un des maux chroniques de ce PSG se situe dans la largeur et l’utilisation de ses pistons. Au-delà des profils moins tranchants de Juan Bernat et Nordi Mukiele (en comparaison de Nuno Mendes et Achraf Hakimi), les joueurs de côté parisiens sont sous-utilisés jusqu’à devenir des options secondaires, ce qu’ils ne devraient pas être dans un système à trois défenseurs. Face à Rennes, l’Espagnol et le Français n’ont touché que 50 ballons à eux deux en première période malgré les 63% de possession de leur équipe.
Plus inquiétant encore, les 17 ballons de Mukiele arrivent après les 19 touchés par Donnarumma dans le premier acte. Un constat qui confirme la faible sollicitation de ces zones, en