Mission accomplie ! Après des débuts compliqués face à la Jamaïque (0-0), l’équipe de France a rempli la première partie de son contrat en sortant en tête de sa poule. Forte de son match-référence face au Brésil (2-1), elle a abordé son troisième rendez-vous face au Panama avec une équipe remaniée. Si les Bleues n’ont pas vraiment tremblé au tableau d’affichage, elles n’ont pas pour autant tout maîtrisé et sortent de cette rencontre avec quelques enseignements pour la suite.
Trois buts évitables
Déjà éliminé et composé en grande partie de joueuses évoluant encore au niveau amateur, le Panama était le petit poucet de ce groupe F. Dominées par le Brésil (0-4), les Panaméennes avaient ensuite résisté près d’une heure face à une Jamaïque privée de sa serial-buteuse Khadija Shaw (0-1). Sur le papier, pas de danger pour les Françaises.
Hervé Renard en a donc profité pour procéder à une large revue d’effectif. Exit Wendie Renard, Sakina Karchaoui, Sandie Toletti et Eugénie Le Sommer qui avaient débuté les deux premières rencontres. Elisa De Almeida en défense, Léa Le Garrec dans l’entrejeu et Vicki Bècho parmi les offensives connaissaient leur première titularisation. Le système de jeu ne bougeait pas, le 4-2-3-1 plaçant cette fois Clara Matéo en soutien de Kadidatou Diani devant.
Sur le papier, pas de danger… et pourtant les Bleus se sont retrouvées à courir après le score dès la deuxième minute de jeu. La faute à un coup franc aussi exceptionnel qu’imparable de Marta Cox, qui suivait toutefois une perte de balle et une faute beaucoup plus évitables de Léa Le Garrec (1e).
On touche là, d’entrée de jeu, à l’un des principaux problèmes des Bleues sur ce match : beaucoup trop de fautes commises contre des adversaires qui n’en demandaient pas tant (18). Cinq de plus que contre le Brésil (13) malgré une possession de balle largement