[Dossier : Nice-Brighton] Une question de tempo

Écrit par T.Cousteix et D.Datafoot, le 23 janvier 2024 à 14:00. Mis à jour le 24 janvier 2024 à 14:46.

[Dossier : Nice-Brighton] Une question de tempo

Si l’OGC Nice et Brighton avaient cet été tout pour laisser penser à un même destin, leurs saisons respectives révèlent des réalités bien différentes. Comment expliquer que ce qui se déroule sur la Côte d’Azur fasse si peu trembler les filets quand on sait ce qui lie Francesco Farioli à Roberto De Zerbi ? Tentative de réponse en deux parties.

Le football est un continuum composé de courts matchs de quatre-vingt-dix minutes. Face à la généralisation du pressing haut dans le football européen à la fin des années 2010, Roberto De Zerbi a proposé une réponse : celle de l’inviter volontairement pour exploiter l’espace créé dans son dos en attaquant rapidement une fois le déséquilibre trouvé. Une intention tactique non-nouvelle – et dont il était déjà coutumier en Italie et en Ukraine, avant d’être plus visible en Premier League – mais que l’entraîneur italien a poussé à l’extrême, insistant sur le concept devenu la pierre angulaire de son projet de jeu et l’étoffant par de nouvelles idées. Parmi les éléments qui se sont le plus vite diffusés en Europe, la mise en place de deux centraux et de deux pivots très proches à la relance, l’animation de deux avant-centres plus souvent tournés vers leur propre but pour décrocher que vers celui de l’adversaire ou l’utilisation de la semelle comme déclencheur de la sortie adverse.

Lorsque Francesco Farioli, son adjoint en charge des gardiens à Benevento et Sassuolo, débarque à Nice en juillet dernier, il faut donc s’attendre à ce que le projet plaise au plus grand nombre. Il est alors lui aussi praticien de ce qui se dessine comme une tendance tactique, et preneur en Turquie de partis pris extrêmes menant à des scores spectaculaires. Mais six mois plus tard, son OGC

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