Malgré la filiation évidente entre les deux projets, le Nice de Francesco Farioli et le Brighton de Roberto De Zerbi évoluent de façon très différente sur le terrain. Après s'être arrêté sur leurs manières respectives de gérer le rythme d'une rencontre, il est temps de s'arrêter sur leurs zones de jeu préférentielles pour créer le décalage.
"Ne pas aller à 1000 à l'heure tout le temps." Voilà l'un des crédos du Nice de Francesco Farioli depuis le début de la saison. Dans un championnat moins intense que la Premier League où évolue le Brighton de son mentor, le Gym a souvent le temps de poser le jeu et préparer ses offensives. Se pose alors la question des zones à attaquer pour y créer des décalages. Et si l'on retrouve des comportements identiques chez les relanceurs de Nice et de Brighton, ces derniers n'occupent pas le terrain de la même façon.
Faire rupture : Fixation et progression
Les Aiglons s'animent dans un dispositif en 4-3 collant bien à l’idée de jouer de façon plus arrêtée. Les joueurs occupent alors une largeur étroite mais peuvent enchaîner les passes latérales si besoin.
Cette densité et cette proximité basse, De Zerbi l'applique aussi. Ce fut d'abord le cas dans le 2-2 qui l’a longtemps caractérisé avant de passer aujourd'hui dans un 3-4 forçant une circulation du ballon de plus en plus axiale. Avec huit joueurs dans l’axe et deux ailiers seuls garants de la largeur haute, les couloirs centraux sont l’épicentre des attaques d’un entraîneur désireux de contrôler cette partie du terrain.